10/11/2023
10:00 12:00
Louison Carroué, doctorant au CSO - Séminaire doctoral… Lire la suite

Le 10 novembre 2023, Louison Carroué, doctorant au CSO intervient au séminaire doctoral avec pour titre :

À la croisée des mondes : le rôle des consultants sur le marché des outils d'intelligence artificielle.

Résumé :

L’intelligence artificielle connaît un regain d’intérêt de la part de nombreux acteurs économiques et politiques depuis la seconde moitié des années 2010. De nombreuses sociétés de conseil se sont emparées de ce domaine et proposent à leurs clients privés et publics des prestations pour mettre en œuvre des outils d'IA dans leurs processus internes.

D'une catégorie apparemment technique à un objet commercial, comment les entreprises de conseil construisent-elles des gammes de service dans le domaine de l'IA ? D'un client et d'une mission à l'autre, qu'est-ce qui circule avec les consultants ? Comment contribuent-ils à la diffusion de l'IA dans les organisations ?

Dans son travail de recherche, Louison Carroué analyse ces enjeux à partir d'une ethnographie dans un cabinet de conseil et par des entretiens auprès de consultants et de leurs clients. Cette thèse entend montrer comment les entreprises de conseil participent à la construction et au maintien d'un marché de l'IA pour les organisations et questionne plus généralement le rôle de ces acteurs dans la production et la diffusion de l'innovation.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Organisé par : CSO
Évènement en Français
17/11/2023
10:00 12:00
Remi Guillem, doctorant CRESPPA-LabTop et CSO - séminaire doctoral… Lire la suite

Le 17 novembre 2023, Remi Guillem, doctorant CRESPPA-LabTop et CSO intervient au séminaire doctoral avec pour titre :

Institutionaliser des alternatives environnementales et alimentaires : le développement économique des agricultures urbaines en France et aux Etats Unis.

Résumé :

Depuis le début des années 2010, l'agriculture urbaine connaît une "renaissance" dans les pays industrialisés. Cela fait suite à des situations de crise économiques et alimentaires notamment issues de la crise des subprimes, mais aussi à la prise en charge croissante par les municipalités de politiques publiques environnementales, de verdissement ou d'accès à l'alimentation par exemple. Par une enquête menée dans deux métropoles (Paris et Detroit) nous retraçons l'histoire de ce développement depuis les années 1990 à aujourd'hui. Nous montrons comment des entrepreneur·e·s de cause se sont saisi· e· s de cette pratique pour mettre à l'agenda des enjeux environnementaux et alimentaires, mais aussi comment cette pratique a été reçue et encouragée par des institutions municipales et philanthropiques. Nous montrons alors comment ce développement s'est organisé économiquement à travers l'étude de ses financements, notamment via des dispositifs d'appels à projets compétitifs. Nous analysons ce que ce type de développement produit en termes de professionnalisation des agriculteur·ice·es urbains et de leurs interlocuteur·ice·s dans les institutions.
Cette thèse vise ainsi à contribuer à la compréhension des phénomènes de mainstreamisation et de conventionnalisation des "alternatives" environnementales et alimentaires dans les métropoles des pays industrialisés.

La séance se tient de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.

Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.

Organisé par : CSO
Évènement en Français
21/11/2023
17:00 19:00
Avec la participation de Sophie Dubuisson-Quellier - Séminaire de l'axe Politiques environnementales du LIEPP et l'Ecole de journalisme de Sciences Po… Lire la suite

Dans le prolongement de la publication du Policy brief « Quelle communication scientifique dans la lutte contre le changement climatique ? », le LIEPP organise en partenariat avec l'Ecole de journalisme de Sciences Po une table ronde réunissant chercheuses, journalistes et acteurs publics pour échanger sur les enjeux et les modalités de diffusion des savoirs scientifiques auprès des acteurs institutionnels et du grand public. Quels sont les vecteurs d’information efficaces, auprès de quels publics ? Comment mieux former les journalistes aux enjeux environnementaux en intégrant les apports des sciences sociales ? Au-delà du diagnostic sur le changement climatique, comment sensibiliser aux enjeux de définition et de mise en œuvre des politiques environnementales ? Et comment développer une communication scientifique axée sur les politiques publiques ? Telles sont quelques-unes des questions qui seront abordées lors de cet échange.

Animation : Charlotte Halpern (Sciences Po, CEE / LIEPP) et Anne Revillard (Sciences Po, CRIS / LIEPP)

Participant-e-s :

  • Céline Mavrot, Professeure Assistante, Institut des sciences sociales, Université de Lausanne
     
  • Valentin Berthou, Mission recherche (MiRe) de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques), Ministère des solidarités et de la santé
     
  • Audrey Cerdan, journaliste, rédactrice en chef Climat à France Télévisions
     
  • Anneliese Depoux (Université Paris Cité, Centre Virchow-Villermé et Centre des politiques de la terre)
     
  • Sophie Dubuisson-Quellier, Directrice de recherche CNRS à Sciences Po, Directrice du CSO et membre du Haut Conseil pour le climat
     
  • Rémi Noyon, journaliste à L’Obs
     
  • Noam Marseille, Responsable de la Cellule d'Interface Ville-Recherche sur la transition écologique, Ville de Paris, DTEC
     
  • Dominique Huber-Mathieu, Cheffe de la Mission Science, société, territoires/SRI/CGDD

Contact : Matthieu Sarnin, environnement.liepp@sciencespo.fr

Organisé par : LIEPP/Ecole journalisme
Évènement en Français
22/11/2023
14:00 16:00
Émilie Biland et Cyrine Gardes… Lire la suite

Séminaire – Émilie Biland et Cyrine Gardes « Des militant.es face aux amendes : manifester en contexte pandémique, de la rue au tribunal »

La restriction des libertés publiques est une des dimensions majeures de la crise pandémique en France, caractérisée par un régime juridique d’exception, celui de l’état d’urgence sanitaire (2020-2022). Toutefois, l’impact de ces restrictions a jusqu’ici surtout été analysé en termes individuels, qu’il s’agisse d’estimer la réduction des circulations ou de constater le recours massif aux amendes pour réprimer les personnes contrevenant au droit pandémique de l’espace public. De surcroît, ces analyses ont surtout porté leur attention sur le premier confinement (mars-mai 2020), marqué par les plus fortes restrictions, par l’existence d’un dispositif spécifique de contrôle des circulations (l’attestation) et par le plus grand nombre d’amendes.

 

Organisé par : Arenes
Évènement en Français
22/11/2023
16:00 18:00
Doris Buu Sao, Université de Lille - CERAPS / Séminaire Sens écologique(s)… Lire la suite

Pour la prochaine séance du séminaire Sens écologique(s), nous accueillons Doris Buu Sao, maîtresse de conférences à l’Université de Lille, rattachée au CERAPS le mercredi 22 novembre de 16h à 18h, en salle CS 16.

Le séminaire est ouvert à tout.e.s sur inscription (obligatoire) en remplissant le lien suivant: https://forms.gle/dxiDy8VeWdC4LvRUA

Titre de l’intervention :

“Mining hopes in Andalusian wastelands: Promises and materiality of greened extraction“

Résumé :

Through discourses of “sustainable”, “green” or “climate-smart mining”, public and private actors of the sector justify the (re)opening of metallic mines in some rural areas of Europe. The Southern region of Andalusia, in Spain, is a pioneer territory in this regard. There, mining revival appears as a paradoxical remedy to the economic but also ecological crisis, despite the regional history of mining environmental disasters and of deep social crisis caused by economic bubbles. How are those new mines made desirable in a context where the local economic, social, and environmental history could put these projects at risk?

The article navigates mining revival in Andalusia, from urban centers to mining installations, envisioning this process as a combination of promises and material practices. It analyzes the multiple expectations and activities that support mining redeployment, from above and from below. Ethnography helps to unravel the plurality of social conditions that make possible the materialization of extractive promises into industrial activities: beyond top-down impositions, the article argues that it depends on local expectations of people on the frontline of extraction. At the same time, those expectations are partly shaped by corporate and public policy. People’s hopes can then be thought of as being “mined”: aspirations, desires, anxieties are extracted from societies and processed through mediatic discourses, political speeches, and corporate practices. However, just like ores can oppose physical resistance to extraction due to their biophysical characteristics, local aspirations and hopes may come into conflict with mining reality.

Présentation et échanges en français, texte en anglais

Organisé par : CSO
Évènement en Français
28/11/2023
13:30 15:00
Sophie Dubuisson-Quellier - seminar for Social Change Beyond Consumerism WG University of Manchester… Lire la suite

seminar for Social Change Beyond Consumerism WG (Future Earch SSCP KAN)

on the 28th November 13:30-15:00 pm (UK time) 

Why do we consume so much ? The organization of affluent consumption

In climate expertise, reduced consumption appears as a major lever of ecological transition. Following numerous social sciences studies, the paper suggests that ecological transition could not rest on the shoulders of consumers alone. It highlights that the political economy of affluent consumption results from interdependencies between public policies, corporate business models and consumer practices. Taking an economic sociological and Foucauldian perspective, the paper develops a research agenda to explore how affluent consumption has been institutionalized in consumerist societies. Highly resource intensive affluent consumption is structural in both economic public policies and business models of companies and is therefore constantly organised and governed. Not imposed on individuals by force or manipulation, the government of consumption is based on technologies of power that shape and orient consumers’ conduct, by activating and playing on the dispositions they have acquired through market socialisation.

 

Organisé par : University of Manchester
Évènement en Anglais
28/11/2023
17:15 19:15
Avec Etienne Gérard (CEPDED) et Chistine Musselin - Séminaire Enseignement Supérieur organisé par le CEPED et CSO (en hybride)… Lire la suite

UNIVERSITÉS PRIVÉES : LA FABRIQUE DES INÉGALITÉS. LEÇONS D’AFRIQUE, D’AMÉRIQUE LATINE ET D’ASIE

Mardi 28 novembre 2023 de 17h15 à 19h15

Séminaire en hybride, à Sciences Po, salle K.011, Campus Saint Thomas et en ligne.

Séance organisée par le Centre Population et Développement et le CSO

Lien pour vous inscrire

  • Etienne Gérard, Directeur de recherches IRD au CEPED, Centre Population et Développement, IRD/Université de Paris Cité et plusieurs des co-auteurs de l’ouvrage qu’il a dirigé. 
  • Christine Musselin, Directrice de recherche, Sciences Po, Centre de Sociologie des Organisations, CNRS, discutante.

Universités privées : la fabrique des inégalités. Leçons d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie (livre paru chez Karthala en 2023)

La marchandisation et la privatisation de l’éducation constituent, depuis plusieurs décennies, des processus en forte expansion. Les pays émergents et en développement sont particulièrement sujets à cette évolution, notamment dans l’enseignement supérieur. Dans ces pays, la création des universités privées est liée à des déterminants économiques, politiques et sociologiques, tout autant qu’historiques. Ces universités, dont la croissance ressortit principalement à l’adoption des politiques néolibérales qui ont investi le champ éducatif, sont désormais de plus en plus hétérogènes et différenciées par des modes complexes de fonctionnement et de régulation. Cette hétérogénéité des universités privées, qui se double d’une forte hiérarchie sociale, économique et politique entre elles, concerne tout autant leur offre éducative que leurs modes de financement, leurs fondateurs et dirigeants, leurs personnels académiques, enfin leurs populations étudiantes. Impliquées dans une forte concurrence – entre elles et avec leurs homologues publiques –, ces universités multiplient des stratégies offensives d’attraction et de captation des clientèles étudiantes, au rang desquelles comptent en premier lieu la sélection, le soutien ou l’accompagnement de ces étudiants. Elles favorisent certes l’élargissement de l’accès à l’enseignement supérieur, mais elles participent aussi et surtout à l’accroissement et à la diversification des inégalités sociales, spatiales ou économiques à ce niveau. Sur la base d’enquêtes conduites auprès des différentes catégories d’acteurs de très nombreuses universités privées, cet ouvrage analyse la fabrique et la reproduction de ces inégalités, dans des pays aussi divers que l’Argentine, le Mexique, le Pérou, la République Démocratique du Congo, le Sénégal et le Vietnam.

Organisé par : CSO / CEPED
Évènement en Français