Événement en format hybride (présentiel et visio-conférence sur zoom)

Lieu : Salle G009, rez-de-chaussée, 28 rue des Saints-Pères - 75007 Paris et également sur zoom

Co-organisée par le CERI-Sciences Po et l’Institut pour la Paix (IPP) 

Conquering Peace présente, depuis l’arène politique et diplomatique de l’Europe du XVIIè au XXè siècle et les débats juridiques et philosophiques sur la paix, une nouvelle histoire intellectuelle de la paix qui s’appuie sur les tensions et contradictions que peuvent nourrir la théorie et les pratiques de la paix. Loin de dégager des « leçons de l’histoire », l’auteure identifie cinq moments fondateurs de cette « conquête » de la paix qui interroge notre compréhension de l’expérience historique d’un idéal politique moderne sur la scène européenne. 

Présentation par l’auteure suivie d’une discussion 

Discutants : 
Thomas Hippler, Université de Caen et Institut pour la Paix
Jean-Michel Guieu, Université Paris I Panthéon-Sorbonne 
Blaise Bachofen, CY Cergy Paris Université
Benjamin Bourcier, ESPOL, Université Catholique de Lille

Responsable scientifique : Frédéric Ramel, Sciences Po-CERI

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INSCRIPTIONS SUR ZOOM

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Table ronde, évènement en présentiel

Lieu : Salle G009, rez-de-chaussée, 28 rue des Saints-Pères - 75007 Paris

Pour terminer l'année en beauté, le séminaire d'écriture du CERI vous propose une séance exceptionnelle sur l'usage des images, de la photographie et des arts visuels dans les publications de sciences sociales. Nous discuterons des multiples manières de mettre les images au travail, au cours de l'enquête, pendant l'analyse et surtout dans la phase éditoriale. Conformément à la ligne du séminaire, la table ronde portera sur les arts de faire : nos quatre intervenant-e-s - un chercheur, une rédactrice en chef de revue, une directrice de maison d'édition et une professeure d'illustration scientifique - présenteront de manière concrète les défis et les joies de l'exigence graphique et de l'éducation au regard en sciences sociales. 

Avec
Laurent Gayer, directeur de recherche CNRS, CERI/Sciences Po
Christine Langlois, fondatrice et ancienne rédactrice en chef de la revue Terrain, présidente de l'association Terrain
Michèle Mabille, professeure dans le Diplôme supérieur des arts appliqués (DSAA), mention Design d'Illustration Scientifique (DIS) au sein de l'École Estienne
Chloé Pathé, fondatrice et directrice des éditions Anamosa

Responsables scientifiques de l'évènement : Alix Chaplain, Juliette Galonnier, Laurent Gayer, Hugo Meijer

Événement en présentiel

Lieu :  Amphithéâtre Simone Veil, 28 rue des Saints Pères, 75007 Paris

A l'occasion de la sortie du livre "Générations post-réfugiées. Les descendants de réfugiés d’Asie du Sud-Est en France" et dans le cadre du séminaire Ecritures scientifiques, écritures artistiques du collectif MiDi de Sciences Po.

Projection de la pièce sonore "La langue de ma mère" de Jean-Baptiste Phou et Sao Sreymao.

Pièce écrite par Jean-Baptiste Phou sur sa relation avec sa mère qui ne partage pas la même langue et illustrée par SAO Sreymao.

Table ronde avec les contributrices et contributeurs du livre collectif :
Lana Chhor, écrivaine
Lee Djane, auteur-compositeur
Jean-Baptiste Phou, dramaturge et metteur en scène 
Souchinda Sangkhavongs, chercheuse et spécialiste en science de gestion
Boulomsouk Svadphaiphane, scénariste, réalisatrice, photographe et peintre
Jenny Teng, chercheuse et réalisatrice
Khatharya Um, chercheuse
Julie Hamaïde, rédactrice en cheffe, Koi Magazine

A propos du livre. Depuis la réinstallation massive de réfugiés du Vietnam, du Laos et du Cambodge en France, les communautés d’Asiatiques du Sud-Est ont connu un tournant avec les générations nées dans la diaspora : les générations post-réfugiées. 

Privilégiant la parole et les points de vue des générations post-réfugiées, ce livre engage un dialogue autour des questions d’identité, de représentation, de citoyenneté, d’appartenance et de mobilisation des Asiatiques du Sud-Est en France, tout en les replaçant dans le contexte plus large des effets à long terme du traumatisme historique, du déplacement forcé, des politiques d’asile et des relations ethnoraciales en France.
Faisant dialoguer les perspectives scientifiques, littéraires et artistiques, cet ouvrage permet de développer une approche sensible, propice à la prise en compte de voix minoritaires, et de mettre en lumière, non pas une identité ou une culture spécifique, mais un concentré d’expériences individuelles et collectives, à partager

Retrouvez l'entretien d'Hélène Le Bail réalisé à l'occasion de cet ouvrage en cliquant ici.

Responsables scientifiques : Khatharya UM (UC Berkeley), Hélène Le Bail (CNRS Sciences Po CERI et Institut Convergences Migrations)

Événement en présentiel 

Lieu : Salle S1, 2e étage, 28 rue des Saints-Pères - 75007 Paris

A l'occasion de la parution du livre de Jean-Pierre Warnier Dix ans de bonheur. Un couple bourgeois à l’Age des extrêmes dans la collection "Recherches Internationales" des éditions Karthala, le Centre de recherches internationales vous convie à une table ronde en présence de l'auteur.

Exploitant au mieux le « moment postal » (1860-1970) qui a fait de la correspondance privée un vecteur majeur de la subjectivité, de l’ordre familial et des rapports sociaux, Jean-Pierre Warnier retrace la microhistoire d’un couple bourgeois, de sa parentèle, de ses intérêts matériels, de son style de vie à l’Age des extrêmes : ceux des deux guerres mondiales, de la Grande Crise, de l’effet de ciseaux entre le nazisme et le bolchevisme qui prend en otage la société française de la première moitié du XXe siècle. Aux antipodes des interprétations culturalistes ou structuralistes, il restitue l’historicité de cette dernière. Il place sous une lumière toute en nuances ses conflits, ses indéterminations, ses ambivalences, ses hésitations, ses retournements. Il apporte des informations inédites sur le catholicisme antimoderne qui a joué un rôle méconnu au sein du patronat français de l’entre-deux guerres et de la reconstruction, notamment dans la création du Centre des jeunes patrons (CJP) et du CNPF, et sur l’influence millénariste, dans ces milieux, de Marthe Robin, la mystique de Châteauneuf-de-Galaure, dans la Drôme, et de son confesseur le Père Finet, avant que ne s’affirme la puissance idéologique du modèle américain. Au-delà de cette belle leçon d’histoire sociale et culturelle qui permet de mieux comprendre le conspirationnisme de la droite conservatrice et réactionnaire en ce début de XXIe siècle, Jean-Pierre Warnier affine son anthropologie historique et compréhensive du politique qui avait déjà excellé dans l’analyse des royaumes de l’ouest du Cameroun. Attentive à la culture matérielle et aux techniques du corps, sa méthode fournit un antidote salubre à l’«escroquerie intellectuelle » de la définition libérale du sujet performant et manageur de lui-même.