22/11/2018
14:00 L’hypothèse posée dans cette journée d’étude est que les relations internes aux organisations terroristes nous informent sur le terrorisme. Comment les structures internes des mouvements révèlent-elles l’idéologie de ceux-ci ? Comment la place des femmes, soit absentes, soit supplétives, soit combattantes, explique-t-elle les modalités de l’action ? Quelles dynamiques de pouvoir et de genre s’instaurent dans ces mouvements et quelles conséquences ont-elles sur les répertoires de l’action violente ? Telles sont les pistes de recherche de cette journée d’étude.
PROGRAMME
14 h 00 : Introduction
Claire Andrieu, Centre d’histoire de Science Po, CERI - La Résistance française, une clandestinité ouverte.
I. Structures internes et actions
Dieter Gosewinkel, WZB/FU Berlin / Centre d’histoire de Sciences Po - Terrorisme et lutte anti-terroriste en France et en Allemagne de la Deuxième Guerre mondiale à nos jours. Un projet de recherche.
Gaïdz Minassian, associé au CERI - Le terrorisme arménien : une violence politique diasporique, transnationale et mémorielle.
Xavier Crettiez, Sciences Po Saint-Germain en Laye - FLNC et ETA, types de clandestinité et répertoires de violence
Billel Ainine, CNRS- En Algérie, jeu de pouvoir, leadership et rivalités au sein des groupes djihadistes : quels impacts sur l'engagement violent ?
Discussion
16 h 15 – 16 h 45 Pause café
II. Relations de genre et actions
Claire Mauss-Copeaux, chercheure indépendante - "Résistante"? "Terroriste"? Hadjira une femme dans un monde dominé par les hommes. Algérie, 1945-1962
Clare Bielby, Centre for Women’s Studies, University of York - Gender, Space and Power within West German Terrorist Organisations
Etienne Copeaux, CNRS - Femme sacrifiée, femme sanctifiée: le devenir post-mortem de Zilan, militante kurde
Discussion
18 h 30: Conclusions
Responsable scientifique : Claire Andrieu, Science Po-CHSP/CERI
