150 ANS EN PHOTOS : LES FEMMES À SCIENCES PO
- 26-28 janvier 1984 2e Congres de l'AFSP a l'IEP de Grenoble 1er rg de g a dr : Guy Michelat Michel Simon Annick Percheron bancs amphi 2e rg : Jean-Luc Bodiguel Pierre Brechon 3e rg : J. Siwek-Pouydesseau
- Dossier de Miriam Jaffé, première femme diplômée de Sciences Po en 1920 avec mention très bien. Miriam Jaffé a 23 ans lorsqu’elle s’inscrit à l’École libre des Sciences Politiques, dans la section Économique et sociale, pour un diplôme en une année. L'année suivante, en 1921, on dénombre 15 femmes étudiantes. Crédit : Caroline Maufroid / Sciences Po
- Portrait de mademoiselle Yalang Tchang, élève diplomate chinoise à l'Ecole libre des sciences politiques. Dans les années 1930, les étrangères sont majoritairement présentes dans la section diplomatique, quand les Françaises préfèrent la section dite générale. Photo prise en 1927. Dans les années 1930, la proportion de femmes croît progressivement mais ne dépasse pas 13 % du corps étudiant. Crédit : Albert Harlingue / Roger-Viollet
- Séquence des inscriptions à l'Ecole libre des Sciences Politiques. Photo prise vers 1935. Dans les années 1930, la proportion de femmes croît progressivement mais ne dépasse pas 13 % du corps étudiant. Crédit : Albert Harlingue / Roger-Viollet
- Etudiants composant la délégation de l'Ecole Libre des Sciences Politiques à la London School of Economics en février 1935. Assis de g a dr : Monod, de Grouchy, Mlle Dussange, Ratton, Ziv, Jourdan, Benoist. Debout de g a dr : Petit, Poussier, Marchand, Andry, Paar. Dans les années 1930, la proportion de femmes croît progressivement mais ne dépasse pas 13 % du corps étudiant. Photo Harlingue parue dans L'Echo de Paris du 2 février 1935. Crédit :Albert Harlingue / Roger-Viollet
- Etudiantes et étudiants dans l'amphithéâtre E. Boutmy. Photo prise après 1935. Dans les années 1930, la proportion de femmes croît progressivement mais ne dépasse pas 13 % du corps étudiant. Crédit : Inconnu
- Dossier étudiante de Jeannie de Clarens. Sciences Po compte 20% d'étudiantes à la fin des années 1940. Née en 1919, Jeannie Rousseau étudie à Sciences Po de 1937 à 1940 en section Finances Privées et en sort première de sa promotion. À Dinard où sa famille s’installe après la débâcle, sa maîtrise de l’allemand lui ouvre une carrière d’interprète qui fera d’elle l’une des espionnes les plus talentueuses (et méconnues) de la Seconde Guerre mondiale. En Bretagne, puis à Paris où elle est de retour en 1941, elle transmet les informations récoltées auprès des autorités allemandes grâce à son habile travail de traductrice, et se fait recruter en 1942 au service du réseau Alliance de la Résistance. Sous le nom de code “Amniarix”, elle signe l’un des plus grands exploits du réseau : ce sont ses renseignements qui permettent aux Britanniques de retarder la mise au point des bombes volantes allemandes V1 et V2. Arrêtée puis déportée à Ravensbrück, elle se distingue par des actes de rébellion. Elle est rapatriée en avril 1945. Après la guerre, elle épouse Henri de Clarens et poursuit une carrière de traductrice pour des organisations internationales. Elle est titulaire de la Médaille de la Résistance et de la Croix de Guerre, et avait été élevée au rang de Grand officier de la Légion d’honneur en 2009. Elle est décédée à 98 ans le 23 août 2017. Crédit : Mission Archives / Sciences Po
- En 1941, Suzanne Basdevant-Bastid devient la première enseignante titulaire d’un cours fondamental (droit international). Elle restera la seule femme titulaire d’un cours magistral jusqu’en 1968. Crédit : Académie de droit internationale de La Haye.
- Sortie de cours en 1962. La proportion d'étudiantes augmente doucement, elles sont 30 % en 1975. Crédit : André Chadefaux / Sciences Po
- Conversation entre étudiantes et étudiants de Sciences Po au café Le Basile, 34 rue de Grenelle, en 1962. La proportion d'étudiantes augmente doucement, elles sont 30 % en 1975. Crédit : André Chadefaux / Sciences Po
- Etudiantes et étudiants en 1962 dans le hall de Sciences Po. La proportion d'étudiantes augmente doucement, elles sont 30 % en 1975. Crédit : André Chadefaux / Sciences Po
- Etudiantes de Sciences Po, en 1962, au café Le Basile, lieu de convivialité à proximité de l'institution. La proportion d'étudiantes augmente doucement, elles sont 30 % en 1975. Crédit : André Willemart / Sciences Po
- Le 29 juin 1968, après avoir évacué les locaux de la rue Saint-Guillaume qu'ils occupaient depuis un mois, les étudiantes et étudiants se sont ensuite rassemblés pour défiler, drapeaux en tête, dans la rue. Crédit : Rue des Archives/AGIP
- Des étudiantes et étudiants en 1972 dans le hall de Sciences Po appelé "La péniche". La proportion d'étudiantes augmente doucement, elles sont 30 % en 1975. Crédit : Daniel Legendre
- Marche des étudiantes féministes de Sciences Po, le 06 mars 1976. Crédit : AFP
- Etudiants et étudiantes à l'entrée de Sciences Po au 27, rue Saint Guillaume en 1962. La proportion d'étudiantes augmente doucement, elles sont 30 % en 1975. Crédit : André Willemart / Sciences Po
- Le 9 avril 2019, dans le jardin du 27 rue Saint-Guillaume, l'amphore (trophée du Crit') était officiellement présentée à Frédéric Mion par l'Association Sportive et les sportifs vainqueurs du tournoi du mois précédent. Crédit : Thomas Arrivé / Sciences Po
- Portrait de Simone Veil (1927-2017), Alumna de Sciences Po réalisé à l'occasion du colloque organisé par le CHEVS et l'Institut pour la démocratie en Europe "Le septennat de V. Giscard d'Estaing : institutions et pratiques politiques (1974-1978)" au Sénat (salle Clemenceau) en 2002. Simone Veil entre à Sciences Po à l'âge de 18 ans, en octobre 1945, moins de six mois après son retour des camps d'extermination. Elle y vit trois années d’études “heureuses et fortes” dans la section Service Public, une des plus masculines dans une institution qui ne compte alors que 20% de femmes. Elle obtient son diplôme en 1948, à 21 ans. Reçue au concours de la magistrature en 1956, elle devient secrétaire générale du Conseil supérieur de la magistrature en 1970, puis ministre de la Santé en 1974. Elle fait adopter la même année la loi dépénalisant le recours à l’avortement, devenant une icône de la lutte des femmes pour leurs droits. Première présidente du Parlement européen (1979 - 1982) Simone Veil est également une figure politique majeure de la construction européenne. Elle œuvra également toute sa vie pour la transmission et la mémoire de la Shoah. Élue à l’Académie française en 2008, elle est décédée en juin 2017 et a fait son entrée au Panthéon en juillet 2018. Crédit : Service Audiovisuel (DES) / Sciences Po
- Questions d'étudiante à l'issue d'une conférence. Les femmes sont désormais majoritaires à Sciences Po alors qu'elles étaient seulement 10 à 13 % dans les années 1930, 20 % environ à la fin des années 1940 et 30 % en 1975. Le nombre d'étudiantes dépasse les 50% en 1999, notamment grâce à la réforme de 1989 portant sur les modalités d’admission sur mention « très bien » au bac. Crédit : Manuel Braun / Sciences Po