Classement QS 2024 : Sciences Po au 2e rang mondial en "Politics"

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10 avril 2024

Selon le classement QS World University Rankings by Subject 2024 révélé ce jour, Sciences Po se hisse cette année au rang de 2e meilleure université mondiale dans la catégorie “Politics” sur plus de 1 500 universités internationales. Depuis 6 ans, Sciences Po figure dans le top 3 des meilleures universités internationales dans cette catégorie. Elle reste également la 1ere université de l’Union européenne dans cette discipline pour la neuvième année consécutive et pour la première fois, la 1re en Europe.

Excellence de la formation et de la recherche

Forte de sa position de numéro 2 mondial, Sciences Po devance notamment les universités d’Oxford et de Princeton ainsi que la London School of Economics and Political Science (LSE).

Sciences Po s’illustre également en :

  • “Social Policy and Administration” : Sciences Po progresse d’un rang au niveau mondial et se classe à la 12e place, et conserve sa 1re place en France ;
  • “Sociology” : Sciences Po se maintient à la 27e place mondiale et à la 1re place en France ;
  • “Law and Legal Studies” : Sciences Po progresse d’un rang, se hissant à la 64e place au niveau mondial et à la 2e place en France ;
  • “History“ : Sciences Po intègre le top 100 mondial et se place au 4e rang en France.

Sciences Po se classe ainsi dans le top 50  mondial dans 3 disciplines (“Politics”, “Social Policy and Administration”, “Sociology”) et dans le top 100 dans 3 autres disciplines (“Economics, “History”, “Law and Legal Studies”).

L'ensemble de ces résultats atteste de l’excellence des recherches qui sont conduites à Sciences Po et de la formation qui y est dispensée.

Félicitations à notre communauté scientifique :

"Le classement de cette année confirme une fois de plus que Sciences Po est une université de recherche de rang mondial, reconnue pour son excellence académique en sciences sociales, sa recherche interdisciplinaire et ses programmes d'enseignement innovants, pour sa population étudiante très diversifiée et internationale, et pour son engagement en faveur de la liberté académique et du bien commun. Le classement QS 2024 est une reconnaissance largement méritée, qui reflète l’intense travail et le dévouement de nos professeurs et de nos personnels en faveur de la mission de Sciences Po : Comprendre son temps pour agir sur le monde”.


Sergei Guriev, directeur de la formation et de la recherche de Sciences Po

Le baromètre de la confiance du CEVIPOF

Edition février 2024.
  • © 2003 -2024 Shutterstock© 2003 -2024 Shutterstock

Le Baromètre de la confiance politique, réalisé par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) est aujourd’hui l'enquête de référence sur la relation des citoyens à la politique, et plus généralement à la société.

Sa base de données, constituée depuis 2009, permet un suivi longitudinal exceptionnel de dimensions comme la confiance en soi, en les autres, dans les institutions et le personnel politique, mais aussi le rapport à la démocratie, à ses principes et à son fonctionnement.

Au-delà de sa robustesse dans le temps, le Baromètre s'empare des évolutions de nos sociétés, prenant en compte de nouveaux enjeux et en élargissant sa couverture géographique. Ce dernier développement, amorcé en 2020,  permet de comparer les sociétés allemande, italienne, britannique et depuis cette année, polonaise.

Sa dernière édition (13 février 2023), très attendue, dresse un tableau dont on peut retenir quelques éléments marquants:

  • État d'esprit des Français : 38 % des personnes interrogées sont méfiantes (+ 9 % par comparaison avec 2023), un indice au plus haut depuis 2009. De tous les pays étudiés, c’est en France que cette proportion est la plus élevée, la Pologne étant le pays où la méfiance est la moins installée (20%).
  • Cette défiance politique déborde sur le bien-être personnel : seules 77 % des personnes interrogées sont sereines (-17 %) et seules 15 % ressentent du bien-être (-10 %). Là encore, c’est en Pologne que le  taux de sérénité et de bien-être sont les plus élevés.
  • La confiance en la proximité : les personnes interrogées font plus confiance à 93 % à la famille (+ 1%), à 60 % aux maires (+ 3 %, les seuls élus à dépasser la barre des 50 %) et à 79 % aux PME. Là encore France et Pologne se retrouvent à l’opposé du spectre.
  • Ouverture économique : 57 % des personnes interrogées estiment que l'État doit faire confiance aux entreprises et leur donner plus de liberté(+ 4 points). Parmi nos voisins, c’est en Allemagne que la population est la plus favorable à la confiance que l’Etat doit avoir en les entreprises (66% avec une hausse importante de 11% / 2023).
  • Ouverture au monde : 27 % des personnes interrogées estiment que la France doit s'ouvrir davantage au monde aujourd'hui (+ 7 %) devançant de peu les allemands (24%) mais loin derrière les Polonais (50%).
  • Enfin, en cette année d'élections européennes où le souverainisme semble vouloir l’emporter, on constate une confiance envers l’Union européenne plutôt bonne (41% de confiance en moyenne) avec très peu d’écarts entre les pays. Si de son côté, le Parlement européen n’inspire que 37%  de confiance aux populations interrogées, il se place en moyenne devant les différents parlement nationaux.

Tous les résultats

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Les chercheurs du CEVIPOF constituant l'équipe du Baromètre sont Bruno Cautrès, Gilles Ivaldi, Luc Rouban et Virginie Tournay. Ils sont accompagnés par Flora Chanvril, ingénieure de recherche.
Les partenaires de cette enquête sont CMA France, le CESE, EDF, Intériale Mutuelle, l'Université Guido Carli (LUISS) et l'ANR. L'institut de sondage partenaire est Opinion Way.

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Alfred Grosser, un intellectuel engagé

  • Alfred Grosser à la Freie Universitaet. Crédit : Thomas Arrivé / Sciences PoAlfred Grosser à la Freie Universitaet. Crédit : Thomas Arrivé / Sciences Po

Paris, 8 février 2024

Nous avons la profonde tristesse de faire part du décès d’Alfred Grosser, grand professeur de Sciences Po, survenu le mercredi 7 février 2024, dans sa quatre-vingt dix-neuvième année.

Historien et politiste (quoique, initialement, agrégé d’allemand), Alfred Grosser est certainement l’un des membres les plus emblématiques de notre faculté permanente.

Par son éclectisme, sa passion de la vie politique et des questions internationales, son goût insatiable pour la réflexion et la transmission, ses combats en faveur de la réconciliation entre les peuples, de la démocratie et de l’ouverture européenne, par son inscription dans l’histoire comme dans le temps présent, il incarne au plus haut point les valeurs de notre établissement.

Né en Allemagne en 1925, contraint à l’exil en 1933, il avait pris la nationalité française en 1937. Comme l’a écrit très justement l’historienne Marie Scot dans le beau portrait qu’elle lui a consacré dans la frise historique de Sciences Po : « Alfred Grosser était un homme double, passeur entre la France et l’Allemagne, entre son héritage juif et ses convictions chrétiennes (…) Fort de sa double identité et de son bilinguisme, Alfred Grosser œuvra sa vie durant au dialogue franco-allemand. Par ses activités scientifiques, il s’efforça de remplacer les préjugés par les connaissances. »

Alfred Grosser a rejoint Sciences Po en 1953, où il fut chargé d’un enseignement sur la politique et la société allemande. En 1956, on le nomma directeur d’études et de recherches au sein du troisième cycle (prodrome de notre École de la recherche), qui venait d’être créé. Sous la houlette de Jean Touchard, avec René Rémond, Jean-Claude Casanova, Raoul Girardet, Hélène Carrère d’Encausse et quelques autres jeunes professeurs et chercheurs, ils constituèrent la première faculté permanente de Sciences Po et firent de cette formation à la recherche et par la recherche (la première en France en sciences humaines et sociales), une pépinière de talents, en science politique, histoire et relations internationales. Alfred Grosser dirigea le troisième cycle de Sciences Po de 1966 à 1986 et en fut le pilier jusqu’à sa retraite.

Parallèlement, avec Jean-Baptiste Duroselle et Raymond Aron, il participa à la création du CERI, centre de recherche auquel il demeura fidèle toute sa vie.

S’imposant comme l’un des meilleurs connaisseurs de l’Allemagne et des questions internationales, il s’intéressait non seulement à l’actualité, mais aussi à la pensée politique, aux évolutions profondes des institutions, des organisations sociales et des mentalités.

Chercheur agile et fécond, brillant éditorialiste, sagace et mordant (au Monde, puis à La Croix et Ouest-France), Alfred Grosser fut avant tout un très grand professeur qui a profondément marqué des générations d’étudiants. Par ses cours sur l’Allemagne et les relations internationales, bien entendu, mais aussi dans le cadre de ses séminaires de troisième cycle et de ses directions de thèses.

Au début des années 1980, il proposa au directeur de Sciences Po, Michel Gentot, d’animer, les jeudis en fin de journée, un enseignement hebdomadaire libre, ouvert à tous les étudiants, au cours duquel il traitait des sujets d’actualité, avec une virtuosité, un sens de la mise en perspective de l’événement dans sa profondeur historique proprement éblouissants. L’une des séances de ce cours (unique et jamais remplacé) est demeurée célèbre ; le jeudi 9 novembre 1989, Alain Lancelot, directeur de Sciences Po, monta à la tribune pour annoncer à Alfred Grosser la chute du mur de Berlin. L’émotion qui étreignit cet homme ce jour-là est demeurée inoubliable pour tous ceux qui en ont été les témoins.

Il fut aussi constamment engagé au service de notre maison, jouant, en mai 1968, un rôle central d’intermédiation entre la direction et les étudiants, puis devenant, en 1969, le premier co-président de la Commission paritaire (devenue, depuis 2016, le Conseil de la vie étudiante et de la formation).

Par ses activités d’universitaire-diplomate, il a joué un rôle majeur au sein de l’Unesco, du Comité français d’échanges avec l’Allemagne et de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse. À Sciences Po, il a été un ardent zélateur de l’internationalisation de notre établissement, négociant les doubles diplômes franco-allemands et contribuant à la création (en 1993) d’une chaire de Visiting Professor qui porte son nom.

Alfred Grosser n’était pas homme à demeurer cloitré dans sa tour d’ivoire universitaire. Il n’a jamais cessé de mettre son talent, son autorité et son rayonnement international au service de grandes causes humanistes, œuvrant pour une meilleure compréhension franco-allemande, pour la construction européenne ou encore en faveur du devoir de mémoire, de vérité et de justice. Reconnu et estimé par ses pairs, connu par le grand public, respecté par les femmes et les hommes d’État, il fut le seul français invité, à trois reprises, à s’exprimer devant le Bundestag. La dernière fois, le 3 juillet 2014, devant le président et la chancelière fédérale d’Allemagne (Joachim Gauck et Angela Merkel) à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale.

Vigie attentive de la démocratie en Allemagne, en France comme en Israël, Alfred Grosser était une admirable figure de l’universitaire et de l’intellectuel engagés.

Nos pensées vont à sa famille, tout particulièrement à son fils, notre collègue, l’historien Pierre Grosser, à ses proches et à tous ceux qui, étudiants, enseignants, chercheurs, personnels administratifs, l’ont connu, respecté et aimé.

Laurence Bertrand Dorléac, présidente de la FNSP

Mathias Vicherat, directeur de Sciences Po

 


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Patrick Le Galès élu à l'Académie des technologies

  • Patrick Le Galès © Alexis Lecomte / Sciences PoPatrick Le Galès © Alexis Lecomte / Sciences Po

Emiliano Grossman nommé directeur du Centre de données socio-politiques

  • Crédit : Celine Bansart / Sciences PoCrédit : Celine Bansart / Sciences Po

Emiliano Grossman, professeur à Sciences Po, est nommé directeur du Centre de données socio-politiques (CDSP). Il succède à Nicolas Sauger qui occupait ce poste depuis 2017.

Rattaché au Centre d’études européennes et de politiques comparées, Emiliano Grossman consacre ses recherches aux  institutions politiques comparées et à l'analyse comparative des politiques publiques. Il travaille sur les cycles d'attention en politique et sur les stratégies partisanes dans un contexte politique contraignant de plus en plus l'autonomie des gouvernements.

Il anime le projet "agendas politiques", financé sur plusieurs années par l’Agence nationale de la recherche (ANR), qui entend développer des indicateurs quantitatifs de l'évolution des institutions politiques en France.

Il est le conseiller scientifique de la spécialité “Politics and Public Policy” du Master Politiques publique de l'École d'affaires publiques (EAP) de Sciences Po. Il enseigne la politique comparée sur le campus de Paris.

Diplômé de Sciences Po, titulaire d'un MPhil de l'Université de Cambridge, il a soutenu sa thèse à Sciences Po, puis son habilitation à diriger des recherches à l'IEP de Grenoble. Depuis septembre 2017, il est co-rédacteur en chef de la revue European Journal of Political Research.

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Émeric Henry élu directeur du Département d'économie

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Paris, 16 janvier 2023

Émeric Henry, professeur des universités, est élu directeur du Département d'économie; il succède à Thierry Mayer (MESR) qui occupait ce poste depuis 2019.

Professeur au Département d'économie depuis 2009,  Émeric Henry est également chercheur associé au Centre for Economic Policy Research (CEPR). De 2013 à 2019, il a été directeur scientifique du master de recherche et du doctorat en économie à Sciences Po.

Titulaire d'un master en statistiques et économie de l’ENSAE et d’un master de Stanford University, il a soutenu sa thèse en économie à Stanford. Avant de rejoindre Sciences Po, en 2009, Émeric Henry a exercé en tant que professeur assistant à la London Business School.

Microéconomiste de renom, Émeric Henry utilise la théorie économique, les méthodes expérimentales et empiriques pour conduire ses recherches. Ses domaines de recherche comprennent l'économie de l'innovation, l'économie digitale et l'économie politique.Il publie dans des revues de premier plan au niveau international en économie et dans d'autres champs, telles que le Journal of Political Economy, l'American Economic Review, l'American Economic Journal, Journal of the European Economic Association, Proceedings of the National Academy of Sciences, Plos One, Management Science etc.

En 2009, il a été lauréat de la "Chaire d'Excellence Junior" décernée par l'Agence nationale de la recherche (ANR) française et de plusieurs autres financements ANR. Émeric Henry a reçu  le "Deutsche Bahn Prize" conjointement avec Yann Algan, également chercheur au Département d'économie.

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Kevin Arceneaux élu directeur du CEVIPOF

  • Kevin Arceneaux. Crédits image : Alexis Lecomte / Sciences PoKevin Arceneaux. Crédits image : Alexis Lecomte / Sciences Po

Paris, le 11 janvier 2024

Kevin Arceneaux, professeur de science politique, a été élu directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF). Il a pris ses fonctions le 1er  janvier 2024 et succède à Martial Foucault, qui occupait ce poste depuis 2014.

Américain, Kevin Arceneaux est le premier directeur international du CEVIPOF, fondé il y a plus de 60 ans. Sa nomination témoigne de l’excellence, de la renommée internationale et de l’ouverture de ce centre de recherche historique de Sciences Po, dont les chercheuses et les chercheurs étudient depuis plusieurs années désormais la vie politique française, mais aussi internationale.

En tant que directeur du CEVIPOF, Kevin Arceneaux pilotera les initiatives visant à renforcer l’excellence et le caractère unique de ce centre de recherche reconnu notamment pour la qualité et la pertinence de ses études et analyses des élections.

“Je remercie sincèrement l’ensemble de mes collègues du CEVIPOF et du CNRS pour leur confiance et je suis très honoré de commencer cette nouvelle mission. A l’approche des élections européennes du mois de juin prochain, je veux notamment faire de ce scrutin un objet majeur de recherche au sein de notre centre. Je souhaite également renforcer la transversalité entre les trois pôles du CEVIPOF : les analyses des élections et les études d’opinion, la vie des institutions et la philosophie politique. Enfin, dans le cadre de la plus grande ouverture de Sciences Po sur la Cité, j’entends ouvrir le CEVIPOF, ses recherches et ses événements au grand public ”, commente Kevin Arceneaux.

Professeur de sciences politiques, Kevin Arceneaux étudie l'opinion publique et les médias politiques. Après un doctorat à la Rice University, puis un post-doctorat à Yale au sein de son Institut d’études sociales et politiques, il intègre la faculté permanente de la Temple University en 2005. Il y exerce d’abord en tant que Professeur associé au sein du département de sciences politiques, puis rejoint son institut d’affaires publiques en 2006. En 2013, il devient directeur du Behavioral Foundations Lab de la Temple University. En 2018, il est nommé titulaire de la chaire Thomas J. Freaney Jr. Professor de la Temple University.

En 2021, Kevin Arceneaux devient enseignant-chercheur au sein de Sciences Po et de l’équipe de recherche du CEVIPOF qui  en 2019, l'avait accueilli en tant que chercheur invité. En parallèle, il continue d’exercer ses activités pour le Behavioral Foundations Lab de la Temple University en tant que chercheur associé.

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Stéphanie Balme élue directrice du Centre de recherches internationales (CERI)

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Paris, le 10 janvier 2024

Stéphanie Balme, directrice de recherche à Sciences Po et référente Liberté Académique de l’institution, a été élue directrice du Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI). Première directrice de cette unité mixte Sciences Po - CNRS, elle a pris ses fonctions le 2 janvier 2024, succédant à Alain Dieckhoff (CNRS) qui occupait ce poste depuis 2013.

A la tête du CERI, Stéphanie Balme poursuivra une politique d’excellence scientifique en relations internationales et en politique comparée, en travaillant en priorité à l'insertion professionnelle des jeunes chercheurs, au développement des grands projets de type ANR et ERC, à l’intégration du laboratoire au sein de réseaux académiques nationaux et internationaux innovants et à une véritable stratégie de médiation scientifique. Fidèle aux principes fondateurs du laboratoire, elle souhaite également que le CERI demeure à l’avant-garde en ce qui concerne l’accueil des réfugiés scientifiques.

“Je suis sincèrement reconnaissante envers mes collègues, Sciences Po et le CNRS, pour leur confiance. J’aborde ce mandat avec l’enthousiasme et le sens de l’engagement qu’ils me connaissent, tout en étant consciente des défis liés à l'exercice du métier de chercheur sur l’international dans un espace mondial déchiré. Pour promouvoir l’excellence du CERI, je me réjouis de pouvoir compter sur l'intelligence collective exceptionnelle de l’équipe ainsi que sur le soutien des deux directeurs adjoints scientifiques, Laurence Louër (FNSP) et Hugo Meijer (CNRS)”, commente Stéphanie Balme.

Spécialiste de renommée internationale des systèmes politique et judiciaire de la Chine post-Mao et des relations sino-européennes, Stéphanie Balme bénéficie d’une trajectoire  professionnelle de premier plan, marquée par une vaste expérience internationale. Ayant travaillé sur trois continents et résidé pendant treize ans en Chine, elle détient un doctorat en science politique et une HDR (habilitation à diriger des recherches) en droit. Elle a occupé divers postes de chercheure et professeure dans des institutions telles que la Chinese University de Hong Kong (CUHK) et Tsinghua University à Pékin. Elle a également été professeure invitée à l'UQAM (Montréal), Ashoka (New Delhi), UBC (Vancouver) et à l'école de droit de Columbia University (New York). Par ailleurs, elle a agi en qualité de consultante pour plusieurs organisations internationales et européennes. A partir de 2017, elle a élargi son champ d’expertise à la diplomatie scientifique lors d'une mission au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. De 2018 à 2023, Stéphanie Balme a occupé les fonctions de doyenne du Collège universitaire de Sciences Po. Elle s'y est distinguée par son engagement en faveur de l'innovation pédagogique, en œuvrant au rapprochement entre les humanités, les sciences sociales et les sciences dures, et en renforçant les liens entre l'enseignement et la recherche. Professeure à PSIA depuis 2012, elle siège aux conseils scientifiques de l’IHEDN et de l’IRSEM et vient d’être nommée chercheure associée au Conseil international des sciences.  

Le CERI a occupé une place centrale dans son parcours intellectuel depuis sa thèse sous la direction de Guy Hermet, politologue et ancien directeur du CERI (1976-1985), éminent spécialiste de l'Amérique latine et des transitions démocratiques des régimes autoritaires. Sous l'influence de Guy Hermet, les premières recherches de Stéphanie Balme se sont concentrées sur l'analyse des régimes communistes en Asie. Actuellement, elle travaille sur l'affirmation de la puissance scientifique et technologique chinoise. Ses objets de recherche incluent l’impact de la diplomatie scientifique de la Chine sur les relations internationales, contribuant ainsi aux travaux sur la place de la science dans les relations internationales ainsi que sur la gouvernance mondiale de la science. C'est ainsi qu'en 2019, elle a cofondé l'ESDI (European Science Diplomacy Initiative) avec Pierre Lemonde et Enrico Letta.

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Bienvenue aux 14 nouveaux membres de la faculté permanente !

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Poursuivant sa politique de renforcement de sa recherche, Sciences Po accueille cette année quatorze nouveaux membres dans sa faculté permanente. Venant d’horizons divers, elles et ils explorent les mutations majeures de nos sociétés. Créant de nouveaux savoirs, elles et ils viennent irriguer les enseignements à tous les niveaux du cursus. Au-delà de leurs apports à la vie scientifique et pédagogique, elles et ils s’impliquent dans l’engagement citoyen de Sciences Po et le débat public. Découvrez leurs profils.

Hommage à Philippe Martin

  • Philippe Martin, Crédit Jean Claude Guilloux / Sciences PoPhilippe Martin, Crédit Jean Claude Guilloux / Sciences Po

18 décembre 2023

Nous avons la grande tristesse de faire part du décès de Philippe Martin, professeur des universités à Sciences Po, membre du Département d’économie, doyen de l’École d’affaires publiques.

Philippe Martin était un économiste de tout premier plan, reconnu internationalement par ses pairs, spécialiste, entre autres, des questions d’économie internationale et de la géographie économique.

Après ses études à Sciences Po et un diplôme d’études approfondies (DEA) à l’université Paris-Dauphine, il avait obtenu son PhD à Georgetown.
Il fut ensuite économiste à la Federal Reserve Bank of New York, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à la Paris School of Economics, membre junior de l’Institut universitaire de France (IUF), avant de rejoindre Sciences Po en 2009. En 2002 on lui avait accordé le prix du meilleur jeune économiste de France.

Chercheur fin, imaginatif et fécond, professeur respecté et aimé par ses étudiants, Philippe Martin était consulté par les responsables politiques, administratifs et économiques (il fut le conseiller économique du ministre de l’Économie, de l’industrie et du numérique, de 2015 à 2017). Il voulait aussi s’adresser à un plus large public en s’exprimant régulièrement dans les médias.

Son rayonnement et son autorité scientifiques l’ont naturellement conduit à être membre des plus éminentes instances réunissant des économistes, tels que le Cercle des économistes, le Centre for Economic and Policy Research (CEPR) - où il était Research Fellow et vice-président -, le Conseil d’analyse économique (CAE), dont il fut le président délégué.

À Sciences Po, Philippe Martin a joué un rôle déterminant à maintes reprises.
Il a été l’un des fondateurs et le premier directeur du département d’économie, auquel il a su apporter, en quelques années, une reconnaissance scientifique et un élan qui furent décisifs.
En 2021, il a été nommé membre du conseil d’administration (CA) de la FNSP, dans le collège des représentants des fondateurs, puis élu à la vice-présidence de ce conseil.
Il était, depuis février 2022, le doyen de l’École d’affaires publiques. Fonction qu’il aimait profondément, peut-être parce qu’elle réunissait ce qui lui tenait à cœur, au-delà de la recherche : l’enseignement, les étudiantes et les étudiants, le service et l’action publics, le travail collectif.

L’exposé de ses talents universitaires et le rappel des fonctions éminentes qu’il a occupées ne sauraient résumer ce qu’était Philippe Martin. Il y avait quelque chose en lui qui échappait aux considérations hagiographiques, fussent-elles parfaitement fondées.
Esprit rigoureux et aigu, Philippe Martin faisait preuve de discernement et de courage en toute circonstance, quels que soient ses interlocuteurs. Rien n’était ostentatoire, contourné ou affecté chez lui ; il marchait droit, à découvert et allait toujours au principal. Étranger à toute forme d’hypocrisie, ne craignant pas d’être irritant ou de porter le fer, il était pourtant extrêmement attentif à autrui, avec la discrétion et la délicatesse de ceux qui s’intéressent vraiment aux autres.
Nous éprouvons tous, à l’École d’affaires publiques, au Département d’économie, parmi les doyens, les membres de la faculté permanente, les équipes de Sciences Po, les étudiantes et les étudiants, un profond chagrin.

Mais nous devons conserver à l’esprit et dans le cœur l’image de Philippe tel qu’il était et demeurera dans nos mémoires, vif, piquant, élégant, tendre et généreux.

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Séverine Dusollier est nommée membre de l'Institut universitaire de France

  • Séverine Dusollier. Crédit photo : Alexis LecomteSéverine Dusollier. Crédit photo : Alexis Lecomte

Séverine Dusollier, professeure des universités et directrice du centre de recherche de l'Ecole de droit, est nommée membre senior à l'Institut universitaire de France (IUF) au titre de la chaire fondamentale. L'IUF a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités et de renforcer l’interdisciplinarité.

Cette nomination vient acter la qualité de ses travaux, lesquels portent sur des sujets majeurs tels le droit d'auteur, les pratiques de création, la propriété intellectuelle et les communs.

A l'IUF, Séverine Dusollier conduira un nouveau projet de recherche visant à développer une théorie révisée du droit d'auteur qui s’attache aux conditions et pratiques de création relationnelles, discursives et collectives. Les questions de l’attribution et de l’authorship, de la rémunération des créateurs, des exceptions et limitations et des licences libres, de la création avec les machines et les algorithmes, seront ré-examinées, au-delà de la notion exclusive, individualiste et réifiante de la propriété.

Les analyses du conflit israélo-palestinien

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Le 7 octobre 2023, le Hamas lance des attaques contre Israël sur la frontière avec la bande de Gaza dans une opération appelée Déluge d’Al Aqsa. Celles-ci sont les plus meurtrières depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948 : plus de 1 300 personnes perdent la vie, majoritairement des civils, et plus de 200 autres sont prises en otage par les forces du Hamas.
S'en suit une contre offensive d'Israël sur la bande de Gaza que l'immense majorité de la communauté internationale estime légitime mais largement disproportionnée.

Le Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI) vous propose une sélection d'analyses produites par ses membres : articles, entretiens, interventions dans les médias. Sont aussi présentés des ouvrages, des cartes, et des thèses sur ce conflit et les questions attenantes.

CONSULTER LES ANALYSES ET RESSOURCES

 

 

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Sciences Po et le CNRS renforcent leur politique scientifique commune

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Antoine Petit, président-directeur général du CNRS et Mathias Vicherat, directeur de Sciences Po, ont signé le 18 juillet 2023 une convention de partenariat visant à développer une recherche connectée aux questions de société les plus actuelles.

Un partenariat renforcé entre Sciences Po et le CNRS

Sciences Po et le CNRS partagent l’ambition de développer une recherche d’excellence et de diffuser la connaissance au plus grand nombre. Ce partenariat a pour objectif de préciser les éléments de la politique scientifique partagée entre les deux institutions afin de soutenir la recherche menée dans les laboratoires et réseaux scientifiques qu’ils co-pilotent et d’indiquer ses modalités de mises en œuvre. Dans le cadre de cette convention, Sciences Po et le CNRS ont défini une stratégie scientifique partagée qui vise à consolider les trois caractéristiques centrales de l’activité scientifique de leurs unités de recherche communes : le choix d’objets de recherche en lien avec les grands enjeux contemporains ; la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité ; le pluralisme méthodologique. Il s’agit d’amplifier cette approche au travers des sept unités mixtes dont Sciences Po et le CNRS partagent la tutelle.

Quatre thèmes de recherche essentiels au débat public

L’activité de recherche est structurée autour de quatre grandes thématiques qui sont au cœur du débat public :


• L’analyse des politiques et de l’action publiques
Qu’elle soit centrée sur la fabrique de l’action publique, sa mise en œuvre ou ses effets, la recherche menée sur les politiques et l’action publiques s’attache à produire une analyse relative aux cadrages cognitifs et aux instruments de l’action publique. Ces processus sont étudiés à différentes échelles géographiques.

• L’étude des phénomènes économiques
Les recherches se sont récemment penchées sur les notions de régulation du capitalisme, de commerce, de marché du travail, d’organisations.

• La transformation des inégalités, les discriminations et les modes de vie
Plusieurs unités de recherche se saisissent des questions liées à la construction et à l’évolution des inégalités, des discriminations et des modes de vie à travers, notamment, l’éducation, les migrations, les questions de genre, les villes, la consommation, le travail, le développement.

• Le numérique, ses usages et ses effets
L’étude des répercussions multiples du déploiement et de l’utilisation du « big data » sur les modes de vie, les pratiques et les modes de gouvernement est un point fort des unités communes. Leurs recherches s’intéressent au numérique d’un point de vue méthodologique, en termes de possibilité offerte aux sciences sociales dans le renouveau des méthodes d’identification, de construction et de traitement des données rendues disponibles par la numérisation.

L'interdisciplinarité au service des transformations environnementales et numériques

L’approche interdisciplinaire est fortement encouragée, notamment sous la forme d’initiatives transversales menées dans plusieurs domaines : le genre, la ville, l’environnement, le numérique, la santé. Par ailleurs, les unités de recherche communes à Sciences Po et au CNRS rassemblent également plus d’une vingtaine de chercheurs, d’enseignants chercheurs et d’ingénieurs d’études et de recherche, toutes disciplines confondues, qui travaillent sur des sujets relatifs à la transformation environnementale : gouvernance et fabrique des politiques environnementales, mode de vie et santé, catastrophes “naturelles”. Le projet « Transforming Interdisciplinary Education and Research for Evolving Democraties » (TIERED), lauréat de l’appel à projets ExcellencEs (PIA4) et coordonné par Sciences Po, associant notamment le CNRS, visera à approfondir la dynamique de recherche à l’œuvre en sciences humaines et sociales sur les transformations environnementales et numériques et à renforcer la démarche interdisciplinaire avec d’autres secteurs des sciences, en particulier les sciences de l’information et les sciences et l’environnement.

Un partage des ressources à portée internationale

Sciences Po et le CNRS partagent l’ambition de renforcer la visibilité et l’attractivité européenne et internationale des unités de recherche, d’encourager la mobilité internationale et l’accueil de chercheurs étrangers, de soutenir les partenariats privilégiés et de favoriser l’émergence de projets de recherche européens et internationaux, grâce à leur politique scientifique commune. Ce projet commun pourra s’appuyer sur un cadre commun de mise en œuvre, le recrutement de doctorantes et doctorants ainsi que d’enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs, de chercheuses et de chercheurs, de personnels d’accompagnement de la recherche talentueux, des ressources et des outils partagés, notamment l’usage des infrastructures de recherche en SHS et les outils de science ouverte. Cette convention signée entre Sciences Po et le CNRS vise donc à dynamiser et développer notre projet scientifique partagé.

Légende de l'image de couverture : Antoine Petit, président-directeur général du CNRS et Mathias Vicherat, directeur de Sciences Po, le 18 juillet 2023. (crédits : Sciences Po)

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Fonds Bruno Latour : présentation des lauréates et lauréats

  • San Rafael Falls. The Largest Waterfall in Ecuador  © 2003-2023 ShutterstockSan Rafael Falls. The Largest Waterfall in Ecuador © 2003-2023 Shutterstock

Un nouveau climat pour les sciences sociales
Programme de recherches postdoctorales de Sciences Po sur l’environnement


Paris, le 19 juillet 2023

Sciences Po est fier d'annoncer les résultats de la sélection de son programme de recherches postdoctorales sur l’environnement “Un nouveau climat pour les sciences sociales - Fonds Bruno Latour”, dédié à l'étude des transformations environnementales et climatiques, co-dirigé par Pierre Charbonnier et Charlotte Halpern, chercheurs au Centre d’études européennes et de politique comparée à Sciences Po.

Dix jeunes chercheuses et chercheurs rejoindront d’ici l’automne 2023 l’un des 11 centres de recherche de Sciences Po. Ils et elles contribueront par leurs recherches et leurs enseignements, à conforter et développer, durant  les trois prochaines années, l’expertise  de Sciences Po dans une approche résolument interdisciplinaire.

Les lauréates et lauréats, ainsi que leur laboratoire de rattachement, sont:

  • Pia Bailleul, Centre de recherches internationales
  • Camille Besombes, médialab
  • Bastien Cabot, Centre d'histoire
  • Inès Calvo, Centre de recherches internationales
  • Anastasiya Halauniova, Centre de sociologie des organisations
  • Gustav Kalm, Département de droit
  • Thomas Kayzel, Centre d'études européennes et de politique comparée
  • Oda Nedregard, Département d’économie
  • Cassandre Rey-Thibault, Centre d’études européennes et de politique comparée
  • Emelyn Rude, Centre d'histoire  


Ce programme scientifique a suscité un intérêt considérable, attirant des postulants  du monde entier. Les candidatures de ces dix jeunes chercheuses et chercheurs ont été sélectionnées pour leur excellence académique, leur capacité à mener des recherches innovantes et leur engagement dans la compréhension approfondie des défis environnementaux et climatiques actuels.

Le comité de sélection, placé sous la direction de Pierre Charbonnier (philosophe, Centre d’études européennes et de politique comparée), était composé de Lucas Chancel (économiste, Centre de recherche sur les inégalités sociales), Sophie Dubuisson-Quellier (sociologue, Centre de sociologie des organisations), Jérôme Gaillardet (géochimiste, Institut de physique du globe de Paris, Université Paris Cité), Charlotte Halpern (politiste, Centre d’études européennes et de politique comparée), Giacomo Parrinello (historien, Centre d’histoire), Alain Pottage (juriste, Département de droit), Géraldine Pflieger (Université de Genève) et Sandrine Revet (anthropologue, Centre de recherches internationales).

Le Fonds Bruno Latour marque l'engagement de Sciences Po dans la recherche de pointe sur les transformations environnementales et la coopération intellectuelle. En fournissant un environnement stimulant, Sciences Po se positionne comme un acteur clé pour façonner les débats et les politiques liés aux enjeux environnementaux et climatiques. Le Fonds est soutenu par l’ADEME, la Caisse des Dépôts, BNP Paribas, la Fondation Daniel et Nina Carasso, Rothschild & Co, VINCI, VINCI Autoroutes et Leonard.

Nous félicitons chaleureusement les dix chercheuses et chercheurs lauréats et sommes heureux de les accueillir au sein de notre communauté de recherche et de formation.

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La recherche à portée des oreilles

Découvrez nos podcasts
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Etudiant assoiffé de connaissance, professionnel en quête d'idées nouvelles, citoyen avide d'apprendre, les podcasts de la recherche vous offrent un accès privilégié aux connaissances, interrogations et résultats des travaux de notre communauté académique. Au-delà du partage des travaux en sciences humaines et sociales, ces moments d'écoute permettent aux citoyens d'agir pour faire progresser nos sociétés.

conversation-gurievIn this podcast Sergei Guriev Provost of Sciences Po talks to our researchers, in order to share their frontier research on major transformations of our societies.
You will discover the resultts of their thinking - questions, methods, results - about the environmental transformation, the digital transformation, the challenges to our democracies coming from populism and authoritarian leaders, the rise of inequalities discrimination, globalisation, the return of History in geopolitics. Listen to!


Dans l'atelier des historiens

atelier-historiensLe Centre d’histoire de Sciences Po(CHSP) vous invite à entrer Dans l’atelier des historiens, un podcast qui partage la fabrique de la recherche produite au CHSP. Au cours de leurs enquêtes et travaux de recherche, les historiens et historiennes peuvent être amenés à vivre une rencontre particulière avec une source qui marque irrémédiablement un ‘avant’ et un ‘après’. Quand et où a eu lieu cette rencontre ? Qu’a-t-elle produit ? Quelles émotions et réactions ? Quelles évolutions ou remises en question du travail de recherche en cours ou envisagé ? Que représente-t-elle encore aujourd’hui ? Dans l’atelier des historiens vous ouvre les portes de l’intime dans la recherche. Ecouter.

"objets trouvés" ou Comment naît un objet de recherche

objets-trouvesComment naît un objet de recherche ? Dans ce podcast produit par le Centre de sociologie des organisations (Sciences Po/CNRS), vous découvrirez les travaux conduits par les sociologues, politistes, historiens du laboratoire qui racontent comment sont nés leurs objets de recherche, comment ils ont évolué au coursant du temps, et in fine à quelles questions ils et elles ont cherché à répondre.
Un podcast de 20 minutes à écouter chaque mois


Genre, ETC.

genre etcGenre et cetera, c’est le podcast de PRESAGE, le Programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre de Sciences Po. Dans de courts épisodes, sa créatrice tend le micro à des chercheuses et des chercheurs en sciences humaines et sociales qui nous aident à cerner et comprendre les enjeux de l'égalité des sexes dans leurs différentes dimensions. Ecouter.

 

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Pour les fans de podcasts, n'hésitez pas à suivre les autres podcast de Sciences Po

  • "Sans transition" où les étudiants, accompagnés par des chercheurs de Sciences Po comme Sophie Dubuisson-Quellier du Centre de sociologie des organisations (CSO) dessinent un autre monde, dont ils peuvent devenir les acteurs engagés.
  • Les grandes conférences de Sciences Po qui vous propose d'écouter les grandes voix qui s’expriment et se sont exprimées à Sciences Po lors des centaines d’événements (conférences, leçons inaugurales, cours magistraux…)..

 

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À découvrir : le podcast du CSO "Objets Trouvés"

  • Objets trouvés. Podcast. Crédits image : Sciences PoObjets trouvés. Podcast. Crédits image : Sciences Po

Comment nait un objet de recherche ? Voici la question d'ouverture posée aux sociologues, politistes, historiens du centre. De quelle manière appréhender son objet ? Quelles sont les difficultés rencontrées ? Quelle est la place d'un chercheur ou d'une chercheuse en sciences sociales dans notre société ? Autant de questions pour mieux comprendre ce qui animent les chercheurs et chercheuses qui se confient à notre micro.

Dans ce premier épisode, le sociologue Didier Demazière décrit la manière dont il traite la question des chômeurs et de leur recherche d'emploi. Il parle d'entretiens biographiques, d'analyse du retour à l'emploi et des politiques publiques et raconte l'histoire d'un jeune demandeur d'emploi.

Écouter le podcast (saison 1 - Episode 1)

Ce podcast de 20 minutes est à écouter chaque mois et est disponible sur toutes les plateformes d'écoute (SpotifyDeezerAmazon music,...)

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Didier Demazière est directeur de recherche CNRS et sociologue au CSO.

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Episode de présentation d'Objets trouvés

 

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Julia Cagé, lauréate du prix de la meilleure jeune économiste

  • Julia Cagé - © Celine Bansart / Sciences PoJulia Cagé - © Celine Bansart / Sciences Po

S’il est un prix des plus prestigieux en France marquant l’excellence des jeunes chercheurs en économie, c’est bien celui décerné par le quotidien Le Monde et le Cercle des économistes.

Cette année, c’est Julia Cagé, chercheuse et professeure au Département d’économie de Sciences Po et co-directrice de l'axe "Évalutation de la démocratie" du laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques, qui en est lauréate aux côtés de Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School.

Ce prix, s'il récompense en premier lieu la qualité des travaux scientifiques des lauréats, souligne aussi leur capacité à être à l'écoute des réalités économiques et sociales tout en proposant des solutions à apporter aux problèmes les plus brûlants. Il salue également leur contribution au débat public, un objectif auquel Sciences Po est fondamentalement attaché.

Toutes ces qualités, Julia Cagé ne cesse d’en faire preuve depuis ses débuts.

D’abord par ses productions scientifiques publiées dans les meilleures revues d’économie internationales, telles que le Journal of Public Economics, la Review of Economic Studies ou encore l'American Economic Review. Ensuite par ses sujets d’études : si elle est essentiellement connue pour ses travaux sur l’économie des médias, dont on sait l’importance, elle s’attache aussi à étudier les moyens de revitaliser la démocratie. C’est d’ailleurs ses recherches su le financement des campagnes électorales et la représentativité politique qui lui ont valu le soutien du très sélectif de l'European Council of Research (ERC). Enfin, son engagement dans le débat public est permanent, en particulier pour défendre l’indépendance des médias pour laquelle elle avance des solutions pratiques dans plusieurs ouvrages destinés au grand public. Un projet qu’elle a fait avancer au sein de la Société des lecteurs du Monde, dont elle est présidente, ainsi que de l’association Un Bout des Médias. Parmi ses dernières publications, on peut citer Le prix de la démocratie (Fayard, 2018) et Libres et égaux en voix (Fayard, 2020).

Il faut enfin souligner que le prix de Julia vient s’ajouter à la liste des six chercheurs du Département d’économie qui en ont été lauréats depuis sa création : Yann Algan, Pierre Cahuc, Philippe Martin, Thierry Mayer, Isabelle Mejean et Etienne Wasmer.

 22 mai 2023

 

QS 2023 : Sciences Po classé 3e meilleure université au monde en “Politics”

  • QS 2023 :  Classement Sciences PoQS 2023 : Classement Sciences Po

22 mars 2023

Pour la cinquième année consécutive, Sciences Po demeure dans le top 3 des meilleures universités internationales dans la catégorie “Politics”, selon le classement QS 2023 par discipline. Sciences Po reste ainsi la première université de l’Union Européenne dans cette discipline, rang qu’elle occupe maintenant depuis huit ans.

Excellence de la formation et de la recherche

Ces résultats attestent de l’excellence de la formation dispensée à Sciences Po et des recherches qui y sont conduites. En conservant cette position dans le top 3 mondial, Sciences Po devance notamment la London School of Economics and Political Science (LSE) et Stanford University.

Le classement de QS par discipline compare chaque année plus de 1 500 universités du monde entier. Les résultats de ce classement confirment année après année que Sciences Po figure parmi les universités d’excellence en sciences humaines et sociales à l’échelle mondiale.

Une progression dans d'autres disciplines

La qualité des formations et des activités scientifiques de Sciences Po permet également à l’institution de s’illustrer dans d’autres classements par discipline :

  • “Social Policy and Administration” (politiques sociales et administration) : Sciences Po enregistre une progression de sept rangs et se classe ainsi à la 13ème place mondiale et conserve sa première place en France.
  • “Sociology” (sociologie) : 27ème place mondiale (progression de quatre places) et deuxième place en France.

Félicitations aux enseignants et aux chercheurs

"Cette année encore, Sciences Po rayonne au niveau international en obtenant d’excellents résultats dans les classements de référence dans le monde. Depuis 150 ans, notre institution forme des esprits ouverts et éclairés capables de comprendre les enjeux du monde dans lequel ils évoluent. Ces classements démontrent que Sciences Po relève le challenge de l’excellence, tout en renforçant son ouverture géographique et sociale, grâce notamment à sa politique d’égalité des chances particulièrement ambitieuse. Je félicite chaleureusement l'ensemble des enseignants et des chercheurs de Sciences Po pour leur travail de grande qualité."

Sergei Guriev, directeur de la formation et de la recherche de Sciences Po

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