Patrick Le Galès, médaille d'argent du CNRS

Patrick Le Galès, médaille d'argent du CNRS

  • Patrick Le Galès, directeur de recherche CNRS au CEEPatrick Le Galès, directeur de recherche CNRS au CEE

Patrick Le Galès, directeur de recherche CNRS au Centre d’études européennes et de politique comparée de Sciences Po (CEE), doyen de l’École Urbaine et Fellow de la British Academy, vient de recevoir la prestigieuse médaille d’argent du CNRS. Une distinction qui vient souligner la qualité de ses recherches en science politique et en sociologie, mais aussi l’engagement d’un homme qui a participé activement à la création du CEE, devenu aujourd’hui un laboratoire de référence de sciences sociales en Europe, et a créé voici trois ans l’École urbaine de Sciences Po. Portrait.

Un breton voyageur

Patrick Le Galès quitte Saint-Brieuc pour faire ses études à Sciences Po avec Henri Mendras, qu’il rejoint à Nanterre pour sa thèse en sociologie avec Odile Benoit-Guilbot. Il est ensuite admis au prestigieux Nuffield College d’Oxford où il obtient un M. Litt en science politique comparant la centralisation britannique et la décentralisation française. Son directeur de mémoire, Vincent Wright, brillant et non-conformiste, est alors l’un des premiers chercheurs comparatifs européens sur les politiques publiques et la political economy. Il devient son ami et son mentor. Patrick Le Galès est recruté au CNRS à Sciences Po Rennes en 1992 et rejoint Sciences Po et le CEVIPOF en 1998 avant de participer à la création du Centre d'études européennes et de politique comparée de Sciences Po (CEE) en 2008. Ses travaux comparatifs se nourrissent de séjours de recherche à l’Institut Européen de Florence, à King’s College (où il enseigne pendant trois ans), à UCLA, Northwestern, Helsinki, à l’Institut Max Planck de Cologne, au Colejio de Mexico, à l’Université de Sao Paolo et à Oxford, sa deuxième maison, mais aussi de ses échanges continus avec les principaux centres de recherche français, en particulier en régions.

Cities are back in town

Il fait partie de cette génération de chercheurs en sciences sociales qui, dans les années 80, voit les limites des recherches centrées sur un pays ; il s’engage dans les comparaisons pour penser les dynamiques des sociétés européennes des villes (avec Olivier Borraz, Marco Oberti) puis des grandes métropoles mondiales.

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