The division of domestic work in Spain: is undoing gender possible?

The division of domestic work in Spain: is undoing gender possible?

Marta Dominguez-Folgueras et al.
Notes & Documents de l'OSC 2015-05
  • Photo Mystuart (on and off) - 1897 (CC BY-NC-ND)Photo Mystuart (on and off) - 1897 (CC BY-NC-ND)

Notes & Documents de l'OSC
2015-05

THE DIVISION OF DOMESTIC WORK IN SPAIN: IS UNDOING GENDER POSSIBLE?

Patricia Amigot-Loache, Carmen Botia-Morillas, Marta Dominguez-Folgueras, Teresa Jurado-Guerrero

- 21 pages -

This article studies thirty-three dual-income Spanish childless heterosexual couples who were undoing gender in routine domestic work. We understand “undoing gender” as defined by Deutsch (2007): “social interactions that reduce gender difference”. The dual-earner couples came from different socio-economic backgrounds and were interviewed in four different Spanish towns in 2011. The analysis shows that resources in a wide sense, time availability, external help, ideas about fairness, and complex gender attitudes are key interdependent factors that together may form different paths leading to a non-mainstream division of housework. Four paths are identified: the first two are based on beliefs in gender equality and on ideas about fairness equal responsibility and equal leisure; the third is characterized by conflict; and the fourth relies on commodification. The ways in which these couples are undoing gender illustrate the external, individual and couple circumstances spouses succeed to achieve a more gender-equal construction of unpaid work.

Cette étude présente trente-trois couples espagnols à double revenu, hétérosexuels sans enfants, qui estompent la répartition genrée des tâches ménagères. Nous utilisons le concept de "undoing gender" proposé par Francine M. Deutsch (2007) dans le sens « interactions sociales qui réduisent la différence de genre ». Ces couples issus de milieux socioéconomiques variés ont été interrogés en 2011 dans quatre villes espagnoles. Il ressort de leur discours que les facteurs clés encourageant une répartition des tâches domestiques non conventionnelles sont : les ressources du couple (au sens large), leur disponibilité temporelle, l’aide extérieure dont ils peuvent bénéficier, la représentation qu’ils se font de l’équité, et les attitudes complexes de genre. Quatre éléments explicatifs peuvent être identifiés : leur conviction d‘égalité des genres, de partage équitable des responsabilités comme des temps de loisirs, celui de conflit et enfin celui lié à la marchandisation. La manière dont ces couples transforment les rapports de genre illustre les constructions externes, individuelles ou communes qui sont mises en oeuvre pour s’entendre sur une division plus égalitaire du travail non rémunéré.

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