L'Amérique latine perd en moyenne 3,5% de croissance chaque année en raison des coûts associés à la violence. Un rapport récent de la BID innove au plan méthodologique pour prendre la mesure du coût global (social, secteur privé, gouvernements) engendré par la violence sous ses différentes formes. Le continent est nettement plus handicapé que d'autres régions du monde. L'Amérique centrale est particuièrement pénalisée.

L'Institut for Economis and Peace (IEP) publie son premier rapport sur la sécurité dans le monde, basé sur une batterie de 16 indicateurs permettant de mesurer la capacité des institutions à garantir la sécurité des citoyens.

Le World internal security and police index (WISP) prend en compte les capacités des appareils de sécurité, le process (corruption, efficacité..), la légitimité et les résultats (violence, homicides..)

Amnesty International publie un rapport intitulé "Un retour difficile: le rôle du Guatemala, du Honduras et du Salvador dans une crise des réfugiés de plus en plus grave"

AI évoque une des crises les plus "invisibles" au monde.

 

Le rapport 2015 de l'Institut d'économie et de paix fait état de légers progrès de l'Amérique latine. Le pays le plus paficifique du continent, le Chili, est en 27ème place dans le monde, soit son meilleur classement depuis 2009. Au Mexique, cinq Etats sont classés en zone rouge ("régions les moins pacifiques du monde") contre 12 en 2012.

Le rapport sur base sur une batterie de 23 indicateurs consultables sur le site du projet Vision of Humanity.

La livraison 2015 sur rapport sur le terrorisme dans le monde de l'Institute for Economics and peace, montre que les villes latino-américaines les plus violentes affichent des taux d'homicide supérieurs à ceux des villes du monde les plus affectées par le terrorisme.

  • Consulter le rapport en suivant ce lien

 

Le "Global peace index", qui mesure chaque année la paix dans le monde, repose sur trois groupes d'indicateurs: les conflits internes et internationaux, la sécurité et l'insécurité sociétale, et la militarisation.

En 2015, l'Amérique du sud a légèrement régressé, tandis que l'Amérique centrale a progressé. L'ensemble de l'Amérique latine demeure toutefois très mal classée, avec certains pays parmi les plus violents au monde (Venezuela, Colombie, Mexique).

Le rapport annuel de l'agence de l'ONU sur la criminalité et les drogues (UNODC) place une nouvelle fois l'Amérique latine en tête, avec des taux d'homicides dépassant les 90 pour 100 000 habitants au Honduras.

Consulter le rapport en suivant ce lien.

 

Depuis plus d’un mois, la contestation gronde au Venezuela de la part de groupes sociaux et/ou d’opposition au gouvernement de Nicolás Maduro, au pouvoir depuis moins d’un an. Dans un contexte socio-économique difficile, les protestations entamées début février ont très rapidement pris un tournant politique, et surtout violent.

Selon le Consejo ciudadano para la seguridad pública y justicia penal,  l'Amérique latine (notamment le Honduras, le Brésil et le Mexique) a encore compté en 2013 les villes les plus violentes du monde. 

La situation s'est même aggravée à San Pedro Sula (Honduras):

 

 

La politique latino-américaine vue par ses acteurs et analystes.

 

Visite du Président équatorien Rafael Correa au Campus de Poitiers, novembre 2013.

 

 

 

 Interview de la Présidente costariecienne Laura Chinchilla au Campus de Poitiers, novembre 2013.

 

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