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Édito
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Arabie Saoudite : une transition sous haute tension |
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Par Stéphane Lacroix
Le 23 janvier 2015, Salman bin Abdulaziz Al
Saoud, 79 ans, est monté sur le trône d’Arabie Saoudite, succédant à son
demi-frère Abdallah. Muqrin, 69 ans, vice-prince héritier nommé par Abdallah
dont il était proche, est désormais le prince héritier. En apparence, la
succession s’est faite sans accrocs. La réalité est cependant plus complexe. La
famille royale saoudienne est déchirée depuis des décennies par des rivalités
profondes entre factions princières dont l’enjeu est, entre autres, le contrôle
de la manne pétrolière. Ces rivalités se
sont exacerbées depuis plusieurs années, à mesure qu’approchait l’échéance
redoutée de la transmission du pouvoir à la génération suivante. Depuis 1953,
en effet, tous les rois saoudiens appartiennent à une même fratrie, issue du
père fondateur de l’Arabie Saoudite moderne, le roi Abdulaziz. Or celle-ci ne
compte plus aujourd’hui que quelques membres, ce qui nourrit les ambitions des
petits-fils d’Abdulaziz. Surtout, ces derniers se comptant par centaines, le
système actuel de partage horizontal du pouvoir ne pourra se perpétuer en l’état.
Il n’est pas impossible que la faction dominante décide, le moment venu, d’exclure
les factions concurrentes. D’où la nature existentielle de l’enjeu.
Le roi Salman appartient à la faction des
Sudayris, descendants du roi Abdulaziz par l’une de ses épouses préférées,
Hussa al-Sudayri. Sous le règne du roi Fahd (1982-2005), lui-même membre de
cette faction, les Sudayris s’étaient vus confortés au sommet de l’Etat
saoudien. Son successeur le roi Abdallah (2005-2015), prince périphérique dénué
de frères de sang, avait, au cours de son règne, constitué une alliance ad hoc au sein de la famille royale pour
déloger ses rivaux. Il avait en outre nommé plusieurs de ses fils à des
positions de pouvoir. Dès son entrée en fonction, Salman s’est appliqué à
défaire les choix d’Abdallah : à l’exception de Mit‘ab, inamovible chef de
la garde nationale, tous les fils d’Abdallah ont été remerciés, ainsi que ses
fidèles qui oeuvraient au sein des ministères et des gouvernorats. En retour,
Salman a choisi de concentrer le pouvoir entre les mains de deux princes
Sudayris de la génération suivante : son propre fils Muhammad bin Salman,
âgé de seulement 34 ans, qui est désormais chef du cabinet royal, ministre de
la Défense et président du Conseil économique et social ; et
l’incontournable Muhammad bin Nayef, 55 ans, ministre de l’Intérieur, président
du Conseil pour les affaires politiques et sécuritaires, qui s’est illustré à
la tête de l’anti-terrorisme saoudien et bénéficie du soutien de Washington.
Enfin, last but not least, ce dernier s’est vu décerner le titre de vice-prince
héritier, ce qui fait de lui un monarque en puissance.
La manœuvre est subtile, mais on peut déjà en
anticiper les conséquences : après la mort de Salman, le prince héritier
Muqrin serait un roi faible car dépourvu d’alliés. Viendrait alors Muhammad bin
Nayef, beaucoup plus influent, mais qui souffre d’un handicap sérieux : il
n’a pas de fils. Un boulevard s’ouvrirait alors pour Muhammad bin Salman qui, à
son âge, a encore la vie devant lui. On voit ainsi se dessiner les contours
d’un pouvoir Sudayri, au sein duquel les descendants de Salman occuperaient une
place privilégiée.
Un tel scénario ne se réalisera néanmoins pas
sans résistances, et ces dernières pourraient avoir un effet déstabilisateur
dans une Arabie Saoudite vouée à voir sa situation se précariser dans les années
à venir. Sur le plan socioéconomique, la baisse des prix du pétrole alliée à
une démographie galopante pourraient à terme menacer le pacte social, même si
le royaume dispose encore d’importantes réserves financières. Sur le plan
sécuritaire, le pays n’a jamais été aussi menacé par son environnement
proche : au Nord, l’Etat islamique l’a nommément désigné comme la cible
première de son expansionnisme ; au Sud, le Yémen est aujourd’hui partagé
entre milices houthistes soutenues directement ou indirectement par l’Iran, et
combattants d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique. Au-delà les apparences,
c’est donc une transition sous haute tension qui se déroule aujourd’hui à
Riyad.
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VIENT DE PARAÎTRE
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Ceriscopes : déjà un million de consultations !
Lancée en 2011, la collection numérique Ceriscopes, fruit d'un partenariat entre le CERI et l'Atelier de Cartographie de Sciences Po, vient de franchir le cap d'un million de consultations (pages vues). En quatre ans, ce sont au total 430000 lecteurs qui ont consulté les quatre numéros thématiques - Frontières, Pauvreté, Puissance et Environnement. Le nombre de visites mensuelles est actuellement d'environ 20000 internautes par mois.
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Fred Eboko, Vers une matrice de l’action publique en Afrique ? Approche trans-sectorielle de l’action publique en Afrique contemporaine
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Francesco Ragazzi, Towards a "policed multiculturalism"? Counter-radicalization in France, Netherlands and the United Kingdom
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Jacques Rupnik (dir.), Europe centrale et orientale : le désenchantement démocratique
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Ariane Zambiras, Jean-François Bayart (dir.), La cité cultuelle. Rendre à Dieu ce qui revient à César
Karthala, collection "Recherches internationales", 2015, 194 p.
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Jean-Pierre Filiu, Histoire de Gaza
Fayard - Pluriel, nouvelle édition actualisée, 2015, 576 p.
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Catherine Wihtol de Wenden, Sophie Body-Gendrot, Policing the Inner City in France, Britain, and the US
Palgrave Macmillan, collection "Europe in crisis", 2015, 162 p.
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Françoise Daucé, Marlène Laruelle, Anne Le Huérou, Kathy Rousselet (ed.), Patriotism from Below in Russia
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Arnaud Siad, L'intervention en Libye : un consensus en relations internationales ?
L'Harmattan, collection "Etudes africaines", 2015, 115 p.
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COUP D'ŒIL
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Programme interdisciplinaire "Sociétés plurielles" - Sorbonne-Paris-Cité |
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Trois chercheurs du CERI sont engagés dans des projets de recherche dans le cadre du programme Sociétés Plurielles qui est mené au sein de la Communauté d'Universités et d'Etablissments Sorbonne-Paris-Cité et qui comprend plusieurs axes thématiques :
- Relations internationales, pluralisme politique et transformation des sociétés. Anne-Marie Le Gloannec (CERI-Sciences Po) et Anne de Tinguy (CERI-Sciences Po et INALCO), en collaboration avec Frédéric Bozo (Sorbonne Nouvelle) et Sophie Coeuré (Paris Diderot), organisent les 10-12 décembre 2015 le colloque international "Helsinki 40 Years After: International Reordering and Societal Change, 1975-1990", dont l'appel à contributions est disponible en ligne.
- Pluralisme religieux et gestion publique du religieux : les sociétés d’Asie face aux défis de la globalisation. David Camroux (CERI-Sciences Po) et Claire Trân Thi Liên (CESSMA-Paris Diderot) proposent tout au long de l’année 2015 un cycle de séminaires sur les enjeux du pluralisme religieux en Asie (pour voir le programme, cliquez ici).
- La genèse des crises et des conflits : une comparaison entre les "révolutions de couleur" et les "printemps arabes". Anne de Tinguy et Jean-Yves Moisseron (IRD) y consacrent un colloque prévu le 25 septembre 2015.
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Nouveaux groupes de recherche |
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Trois nouveaux groupes de recherche du CERI ont débuté leurs activités en 2015 :
- Analyse du vigilantisme, animé par Gilles Favarel-Garrigues et Laurent Gayer
- Réflexion sur la violence de masse, avec Ariel Colonomos, Riva Kastoryano, Karoline Postel-Vinay ainsi que Claire Andrieu, Elissa Maïlander et Mario del Pero du Centre d'Histoire de Sciences Po
- Religions et multilatéralisme, mené par Charles Tenenbaum, chercheur associé
Le groupe de recherche est l’unité opérationnelle de base de la recherche collective au CERI. Les groupes de recherche ont trois fonctions : servir à organiser des séminaires, en particulier à vocation doctorale, qui sont liés à une formation particulière ou explorent des questions méthodologiques ; structurer, sur le temps long, autour d’une thématique définie, un véritable réseau de recherche ; organiser, autour d’un objet particulier ou d’une région, un espace de réflexion et d’échange d’idées.
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Hélène Thiollet, chargée de recherche CNRS au CERI |
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Hélène Thiollet a été recrutée en 2014 comme chargée de recherche CNRS au CERI. Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm (promotion A/L 1998), elle est diplômée en géographie du développement (La Sorbonne-Paris 4), en lettres classiques et littérature anglaise (La Sorbonne-Paris 4) et docteur en science politique (Sciences Po, 2007). En 2002-2003, elle était Visiting Student au Department of Government et boursière de la Graduate School of Arts and Sciences de l'Université de Harvard. En 2010-2011, Hélène Thiollet était Post Doctoral Fellow à l'Université d'Oxford dans le cadre du programme OXPO. Avant de rejoindre le CNRS, elle a été ATER à l’Université Paris 13-Villetaneuse et responsable de programmes de formation à Sciences Po. Elle est Research Partner à l’International Migration Institute (Oxford) et membre du comité de rédaction de la revue "Critique internationale" depuis 2009.
Hélène Thiollet est coordinatrice du projet ANR "MobGlob - Mobilité mondiale et gouvernance des migrations" (ANR 2012-2015) avec Catherine Wihtol de Wenden. Ses recherches portent sur les migrations internationales, notamment dans les pays du Sud. Elle s’intéresse particulièrement au Moyen-Orient (Yémen et pays du Golfe) et à l’Afrique sub-saharienne (Corne de l’Afrique). Elle prépare un ouvrage collectif aux éditions du CNRS sur l’évolution des systèmes migratoires méditerranéens avec Camille Schmoll (Université Paris 7) et Catherine Wihtol de Wenden (Sciences Po-CERI/CNRS) et un dossier sur les migrations dans les pays du Golfe avec Leila Vignal (Université Rennes 2). Elle enseigne à Sciences Po depuis 2004 la politique comparée et les
relations internationales en premier cycle (à Paris et à Reims) et
l’étude des migrations en master (GLM et PSIA).
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BRÈVES
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Le CERI rejoint le GIS Asie |
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Depuis décembre 2014, le CERI est membre à part entière du Groupement d'Intérêt Scientifique "Etudes Asiatiques", ou GIS Asie. Le GIS, qui s'appuie sur le Réseau Asie et Pacifique, est au service de la communauté des institutions et des chercheurs travaillant sur l’Asie. Il a pour mission d’œuvrer à la meilleure connaissance des études sur l’Asie effectuée en France et au renforcement de la recherche française sur cette aire géographique qui devient chaque jour plus importante sur la scène mondiale.
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Jacques Sémelin dans Le Débat |
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Dans le numéro 183 (janvier-février 2015), Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Robert O. Paxton et Henry Rousso soumettent à leur examen critique l'ouvrage de Jacques Sémelin Persécutions et entraides dans la France occupée (Seuil, 2013).
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Un doctorant nommé aux Nansen Refugee Awards |
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Nassim Majidi, doctorant au CERI, a été nommé pour le 2015 Nansen Refugee Awards (Médaille
Nansen), un prix décerné chaque année par le Haut Commissariat aux
Réfugiés (UNHCR). Cette nomination est portée par l'ONG Norwegian
Refugee Council (NRC) pour récompenser son travail de recherche en
Afghanistan et souligner l'importance de la recherche
dans l'amélioration des conditions de vie des réfugiés et déplacés
internes. Nassim Majidi prépare, sous la direction de Catherine Wihtol de Wenden, une thèse portant sur l’impact des politiques de migration - retour en Afghanistan.
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Ouvrage d'un chercheur invité |
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A l'issue de son séjour au CERI à l'automne 2014, Jonas Hagmann, ETH Zurich, vient de publier aux éditions Routledge (In)Security and the Production of International Relations. The Politics of Securitisation in Europe (collection "Critical Security Studies, 2015, 244 p.).
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Soutenir le CERI - Dons en ligne |
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Pour rester un centre de recherche de premier plan, le CERI a besoin de
diversifier et de multiplier ses sources de financement. Nous avons, au cours
des dernières années, augmenté le nombre de contrats de recherche et mis en
place un dispositif de mécénat d’entreprise.
Nous pouvons
également recevoir des dons des particuliers qui, en nous soutenant, reconnaissent l’apport du CERI à la
compréhension des grands enjeux internationaux et nous accompagnent dans notre développement.
Ces contributions,
fiscalement déductibles, permettent de financer une partie des activités de nos
chercheurs – missions de terrain, colloques, publications...
Pour vous engager à nos côtés, vous pouvez désormais effectuer
un don en ligne.
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ÉVÉNEMENTS
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L’Equateur 35 ans après le retour à la démocratie. Un état des lieux
Colloque. 24 février 2015, 14h30-18h30
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+ d'infos
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La coopération internationale en matière de changement climatique
Séminaire de recherche. 25 février 2015, 17h-19h
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Le vote Front national, un vote "ségrégationniste" ? Le cas de Perpignan
Séminaire de recherche. 26 février 2015, 17h-19h
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Energie et géopolitique : quelle place pour les énergies fossiles ?
Séminaire de recherche. 13 mars 2015, 10h-12h
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Des nationalités en papiers à Djibouti
Séminaire de recherche. 2 mars 2015, 14h-16h
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Boko Haram and the Lake Chad Basin: insurgency, religious doctrine and regional intervention
Débat. 3 mars 2015, 17h-19h30
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Gender and Genocide in the Nazi Era
Débat. 4 mars 2015, 17h-19h
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Savoirs et prédictions en politique internationale
Séminaire de recherche. 4 mars 2015, 17h30-19h
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The Challenge to a Dhammaraja: the Twentieth Thai Coup and the Royal Succession
Séminaire de recherche. 6 mars 2015, 10h-12h
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A nuclear North Korea's challenge to US deterrence and its impact on South Korea's defense policy
Débat. 12 mars 2015, 17h-19h
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Les formes comparées de l'acceptabilité sociale des énergies renouvelables en Europe. Décentralisation, démocratie et innovations locales
Séminaire de recherche. 18 mars 2015, 17h-19h
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Organisations Internationales - Varia
Séminaire de recherche. 19 mars 2015, 17h-19h
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Entre community policing et travail milicien : essai de définition du vigilantisme à la lumière de terrains africains
Séminaire de recherche. 20 mars 2015, 15h30-18h
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La nuova legge elettorale italiana
Séminaire de recherche. 20 mars 2015, 17h-19h
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Enquêter dans les milieux d’extrême droite
Séminaire de recherche. 23 mars 2015, 12h30-14h30
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PUBLICATIONS
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