Priorités politiques: les baromètres de décembre 2014 et février 2015

  • CC BY-SA 2.0_Sunny Ripert_Le vieux baromètreCC BY-SA 2.0_Sunny Ripert_Le vieux baromètre

Le baromètre des politiques publiques (BPP) vient de livrer sa derniére vague. Le questionnaire a été passé au début du mois de février 2015. Le graphique ci-dessous présente les indices de changement et de direction. Le premier indique la part des personnes intérogées souhaitant un changement du poids budgétaire des politiques publiques actuelles. Cette question est posée pour une trentaine d'enjeux. L'indice présente la moyenne de ceux souhaitant un changement en matière de dépenses pour chaque enjeu.

Ce pourcentage reste étonnement stable. Environ 60 pour cent souhaitent des augmentations ou des diminutions de dépenses au cours des quatre vagues. Les variations sont finalement assez faibles. On constate une légère diminution en février par rapport à décembre, mais les valeurs restent trés proches des vagues précédentes.

L'indice de changement, montre, en outre, que cette volonté de changement n'est pas très concentrée. En effet, malgré une légère augmentation depuis le mois de juin, ceux souhaitant moins et plus de dépenses se neutralisent. Malgré un certaine augmentation, la part de ceux demandant une augmentation ne dépasse celle de ceux demandant une diminution que de 0.8 pour cent.

En regardant les sujets sur lesquels les répondants souhaitent moins de dépenses, on constate une étonnante stabilité. Le graphique ci-dessous présente les principaux enjeux pour lesquels les répondants souhaitent "un peu plus" ou "beaucoup plus de dépenses". Ce qui étonne, surtout, est que les attentats de Paris n'ont pas bouleversé fondamentalement la liste des principaux enjeux. La question de l'éducation semble en avoir un peu profité, mais elle est présente également avant ces événements. Parallélement, la question de l'énergie nucléaire est très fortement présente, de même que celle des retraites.

Si on laisse de côté la question des dépenses, les priorités en matiére de politiques publiques ne semblent pas affectées non plus par les événements de janvier. Les questions "non-financières" témoignent également d'une trés grand stabilité. La réglementation de l'euthanasie ou du déficit budgétaire, le SMIC ou la sévérité des peines, voilà autant de questions qui sont présentes dans le temps parmi celles où les répondants souhaitent voir l'État en faire plus (augmenter le nombre d'expulsions, augmenter le SMIC etc.).

Là encore, les événements de janvier ne semblent pas avoir bouleversé la hiérarchie des priorités.

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