Un des phénomènes les plus frappants de l’histoire récente de la Chine est la trajectoire singulière d’une génération, celle qui est née dans les grandes métropoles entre la fin des années 1940 et le milieu des années 1950. Ses membres ont subi de plein fouet, pour le meilleur et pour le pire, l’ensemble des convulsions et des ruptures qu’a connues le pays depuis 1949, et occupent aujourd’hui les positions dominantes dans la plupart des domaines de la vie sociale. Malgré son importance, l’histoire de cette génération qui a en partie construit la Chine actuelle a fait l’objet de peu de travaux. Les récits de vie de sept de ses représentants constituent une source d’information qui permet de recueillir le point de vue de ces acteurs et de comprendre comment ils élaborent aujourd’hui un discours autour de leur expérience personnelle. L’analyse de ce discours permet de cerner l’interaction des trajectoires individuelles avec les événements et les déterminations sociales.

Erigée en « championne des Objectifs du millénaire pour le développement » de par sa contribution majeure au recul de l'effectif de population en situation de grande pauvreté dans le monde, la Chine est plus que jamais confrontée à d'importants défis sociaux : chômage, condition des migrants ruraux, application de standards minimaux de travail décent, mise en place d'un système de protection sociale couvrant l'ensemble de la population... Il y a trente ans, « permettre à quelques-uns de s'enrichir en premier » avait été encouragé dans l'espoir de créer un effet d'entraînement susceptible de produire les conditions d'une prospérité générale. Face à l'aggravation des inégalités, l'accent a été mis sur le rééquilibrage du modèle de développement chinois et la « construction d'une société harmonieuse », passant notamment par la mise en œuvre de nouvelles politiques sociales, voire par la collaboration entre les autorités locales et le « tiers secteur ».

Deux catégories de population pauvre existent en Chine : celle des zones rurales, la plus démunie et la plus vaste, et celle des villes, constituée principalement de migrants. Ceux-ci, paysans venus chercher du travail et une opportunité d'améliorer leurs conditions de vie en zone urbaine, représentent aujourd'hui entre un quart et un tiers de la population des grandes villes chinoises et près de 20% de la population totale du pays. Les différences de revenu et de mode de vie existent dans toutes les sociétés urbaines, développées ou en développement. Mais le cas chinois est particulièrement marquant pour deux raisons : l'ampleur du décalage et le nombre de personnes concernées. Les migrants constituent une part significative de la population active et vivent différemment des autres citadins. Avec eux émerge une nouvelle catégorie sociale qui n'existe nulle part ailleurs, résultat d'un exode rural massif dans le pays le plus peuplé du monde.

Jean-Luc Domenach, Xiaohong Xiao-Planes

Depuis trois décennies, les sources documentaires sur la « première Chine populaire », qui va de la fondation du nouveau régime en 1949 à la mort de Mao Zedong en 1976, se sont multipliées sans susciter d'attention particulière. Tout se passe comme si, aux yeux d'une majorité, l'histoire chinoise récente n'existait pas ou demeurait totalement compromise par les contrôles dont elle fait l'objet. Cette étude vise à mesurer, de façon aussi lucide et pondérée que possible, l'importance et l'intérêt de ces nouvelles sources. Pour cela, il faut d'abord rappeler très brièvement sur quelles sources se sont appuyées les études sur l'histoire politique chinoise − majoritairement issues des universités américaines − qui se sont imposées depuis les années cinquante.

Rémi Bourguignon, Solène Hazouard, Martine Le Boulaire

Ce rapport constitue le troisième volet1 d’une série d’études consacrées à l’implantation des entreprises occidentales en Chine, un pays qui représente un environnement des affaires atypique, entre exploit et danger. Son rythme de croissance effréné et ses équilibres sociaux, son contexte politique et social apparaissent comme autant de défis. Pour les entreprises occidentales, notamment, il n’est pas possible de s’en remettre à un transfert pur et simple des pratiques managériales. Le présent rapport s’efforce d’enrichir et de compléter les observations antérieures par la prise en compte d’une dimension comparative. Cinq nouvelles entreprises seront spécifiquement étudiées, deux d’origine française et trois d’origine allemande, portant ainsi notre panel global à près de trente cas d’entreprises.

Justine Guichard

La division des deux Corées est souvent considérée comme le dernier vestige de la guerre froide, vingt ans après l'effondrement de l'URSS et la fin de sa rivalité avec les États-Unis. Si l'antagonisme entre les deux blocs a indéniablement contribué à l'enracinement et au maintien de la division, cette dernière a aussi été structurée par des forces et des logiques qui, sans être étrangères à la guerre froide, la dépassaient et continuent aujourd'hui de s'exercer. Comprendre la frontière coréenne revient donc à s'aventurer par-delà la guerre froide, non seulement sur le plan chronologique mais également du point de vue de l'analyse afin de restituer le rôle des acteurs de premier plan que sont les deux Corées elles-mêmes et les autres puissances d'un ordre régional désormais multipolaire.

Avec l'avènement de la république populaire de Chine le 1er octobre 1949 et le repli concomitant des institutions de la république de Chine à Taiwan, la frontière sino-taiwanaise est, depuis lors, l'objet d'un contentieux multiforme, tant en ce qui concerne son tracé que son statut. Bien que Pékin ne soit pas parvenu à exercer son contrôle sur l'île de Taiwan, la frontière sino-taiwanaise n'est pas reconnue comme une frontière interétatique, ni par le régime chinois, ni par la communauté internationale. Pour autant, si le maintien du statu quo reste l'objectif prioritaire des dirigeants taiwanais, quel que soit le parti au pouvoir, les clivages partisans s'ordonnent autour de l'alternative réunification/indépendance. En outre, le vaste mouvement de délocalisation de l'industrie taiwanaise sur le continent a engendré un processus complexe d'ouverture de la frontière mais qui va de pair avec sa militarisation croissante.

Chloé Froissart

Le hukou est un système d’enregistrement et de contrôle de la population instauré à l’époque maoïste pour servir le projet de développement socialiste. Il a créé une division durable entre les villes et les campagnes et donné naissance à un système de statuts en contravention avec la Constitution chinoise qui stipule l’égalité des citoyens devant la loi. Son maintien en dépit de la réintroduction du marché explique la formation d’une nouvelle catégorie sociale : les travailleurs migrants qui représentent une réserve de main-d’oeuvre qui tire la croissance chinoise. L’habileté avec laquelle cette institution communiste a été adaptée pour répondre aux mutations socio-économiques du pays contribue largement à expliquer le maintien du PCC au pouvoir. Le hukou permet de gérer le développement en maîtrisant l’urbanisation et en favorisant une industrialisation rapide au moindre coût pour l’Etat. Dans la mesure où l’accélération des réformes dont il a fait l’objet ces dernières années maintient l’inégalité des citoyens, le hukou continue de servir la stratégie du Parti qui consiste à diviser pour mieux régner. Ces réformes remettent cependant en cause le système de statuts codifié à l’époque maoïste et, tout en instaurant une plus grande mobilité sociale, contribuent à rallier les élites au pouvoir. Ce système constitue donc toujours la clé de voûte d’un régime autoritaire dont il sert les deux priorités : maintenir la stabilité sociale et un fort taux de croissance.

Renaud Egreteau

L’émergence de la Chine et de l’Inde suscite depuis peu de nombreux débats scientifiques. Caractérisé par le développement de la croissance, des échanges commerciaux et des dépenses militaires, par la possession d’un arsenal nucléaire et par la revendication d’ambitions diplomatiques mondiales, l’essor des deux géants asiatiques suscite la fascination et l’inquiétude. Entre les lieux communs, l’imaginaire collectif et les travaux scientifiques, l’air du temps est aux interrogations quant à l’avenir de l’Asie et à l’évolution des puissances indienne et chinoise. Après avoir brièvement décrit leur émergence concrète sur la scène internationale, nous essaierons d’analyser la montée en puissance des deux géants et leur éventuelle trajectoire de collision au regard d’un concept peu développé dans les relations internationales, celui de « rivalité ». L’étude de ce phénomène, qui s’est constitué en objet de recherche théorique dans les années 1990, nous permettra de voir si l’Inde et la Chine peuvent se concevoir comme des « puissances rivales ».

Anne Rulliat

Durement touchée par les restructurations des entreprises d’Etat dès le début des années 1990, la municipalité de Shanghai est à l’avant-garde des politiques de lutte contre le chômage à tel point que l’on désigne souvent ses réussites par l’expression « le modèle de Shanghai » (Shanghai moshi). La ville connaît un chômage multiforme depuis le début des années 2000 : il ne concerne plus seulement les ouvriers des entreprises d’Etat, mais toutes les catégories de la population et notamment les jeunes. Partant de l’expression de « modèle de Shanghai », cette étude décrit la genèse du chômage à Shanghai et l’origine des mesures adoptées depuis plus de dix ans. Du chômage structurel massif des années 1996-1997 au chômage plus conjoncturel de ces dernières années, la municipalité a développé tout un arsenal de programmes en évolution constante. Parmi eux, on distingue des mesures propres au cas chinois, et adaptées à l’organisation de la société, mais aussi un grand nombre de mesures similaires à celles adoptées dans les pays de l’OCDE. Contredisant le discours libéral de marchandisation du travail, ces mesures témoignent d’un volontarisme étatique fort dans les politiques de l’emploi. Le maintien de la stabilité sociale joue ici le rôle de « mètre étalon » pour évaluer l’efficacité des politiques publiques.

Rémi Castets

Peuplé majoritairement d’Ouïghours, le Xinjiang (Turkestan oriental) constitue après l’Ouzbékistan le second foyer de peuplement turcophone musulman en Asie centrale. Tardivement intégré à l’Empire chinois, il a connu un passé tumultueux émaillé d’ingérences extérieures et d’insurrections séparatistes. via un contrôle étroit du système politique régional et un processus de colonisation démographique massif, le régime communiste a progressivement intégré ce territoire stratégique – riche en hydrocarbures – au reste du pays. Pourtant, depuis vingt ans, les troubles se sont multipliés de façon préoccupante. Moins connu en Occident que le problème tibétain, le problème ouïghour n’en constitue pas moins aux yeux de Pékin une question bien plus aiguë. Après un long black out médiatique sur la question jusqu’en septembre 2001, le gouvernement chinois a finalement publié une série de documents dépeignant l’opposition ouïghoure comme une force terroriste exogène liée aux réseaux jihadistes transnationaux. Une telle rhétorique, qui présente les troubles actuels comme le fait de déstabilisations extérieures, cache cependant un profond mal-être sociopolitique et une opposition qui, dans la réalité, s’exprime selon des formes bien différentes des clichés imposés.

Diana Hochraich

Les pays de l’Asean, essentiellement producteurs de biens intensifs en main-d’oeuvre, se caractérisent, depuis le début de leur démarrage économique, par une forte intégration régionale produite par la segmentation du processus de production menée par les entreprises japonaises. Les délocalisations successives ont provoqué dans ces pays une intégration économique de facto, qui s’est superposée à divers groupements d’ordre politique dont le but était de faire barrage au communisme. Depuis son accession à l’OMC, la Chine, atelier du monde, est devenue la plaque tournante des échanges avec les pays développés. Face à cette concurrence de poids, les pays de l’Asean doivent démontrer leur capacité à maintenir leur place dans la chaîne de valeur représentée par la production de l’ensemble des pays asiatiques. Si différents travaux économétriques tendent à prouver qu’ils pourraient y parvenir, grâce à la spécificité de leur appareil productif, il ne faut pas négliger, d’une part, la capacité d’apprentissage rapide de la Chine et sa volonté de remonter les filières productives, d’autre part, l’absence totale d’une quelconque politique industrielle des gouvernements de ces pays qui suivent les conseils des organisations internationales. Il semble que les pays de l’Asean, livrés aux seules « forces du marché », ne puissent que perpétuer leur faible capacité à remonter les filières.

Florence Padovani

L'étude des mouvements de populations suscités en Chine par les grands travaux hydrauliques donne l'occasion d'observer, au-delà des apparences, la réalité des transformations des relations entretenues par l'Etat chinois et la société. La construction du barrage des Trois-Gorges par exemple, source de polémiques importantes tant à l'étranger qu'en Chine même, est exemplaire. Ce projet d'aménagement du territoire touche aux domaines politique, économique, juridique et bien sûr social, en particulier parce qu'il a provoqué des migrations forcées. La façon dont cette question a été gérée tant par le gouvernement central, qui l'a planifiée, que par les gouvernements provinciaux qui sont en prise directe avec des impératifs de temps, de moyens financiers et humains, témoigne de l'évolution du pays par rapport au modèle autoritaire de l'époque maoïste. Son étude permet d'observer la manière dont les autorités locales ont traduit dans la réalité les directives venues du Centre, et la difficulté que les dirigeants de Pékin ont à faire respecter leur vision centralisée de la nouvelle Chine. La gestion de la délicate question des migrations forcées, enfin, met en lumière les enjeux des disputes entre différents acteurs : les cadres des multiples administrations, les pouvoirs locaux, les populations déplacées et celles d'accueil. Les modes de justification spécifiques à chaque catégorie donnent des pistes pour comprendre la complexité de la nouvelle « société civile » chinoise.

Christian Milelli

« Nouvelle économie » rime en Corée du Sud avec Internet. En effet, « le pays du matin calme » est devenu en 2003 « le pays le plus connecté au monde ». La présente Etude multiplie les éclairages sur ce phénomène où Internet est appréhendé non seulement comme un réseau physique mais aussi comme un levier de transformation de la vie économique et sociale du pays. Si le rôle de l’Etat a été décisif et demeure central, il ne suffit pas toutefois à expliquer l’extrême rapidité de la propagation du nouveau média électronique et renvoie à un faisceau de causalités. L’expérience coréenne se différencie des autres expériences nationales antérieures par le « débordement » de la sphère marchande dans les domaines de l’éducation, de l’action associative et même de la vie politique. L’émergence d’une dimension nationale constitue une deuxième caractéristique qui semble, a priori, paradoxale, tant Internet est porteur d’universalité ; l’observation de l’évolution du trafic Internet au plan national atteste pourtant de cette orientation. La Corée du Sud n’est pas un cas isolé en Asie, bien au contraire, mais le pays a pris de l’avance sur ses voisins pour devenir un nouveau « modèle ». Au-delà de ces traits singuliers, l’expérience coréenne dans l’usage d’Internet constitue un nouvel avatar au plan mondial de la mise en oeuvre de la « révolution informationnelle » entendue comme un processus remodelant à un rythme rapide les fondements matériels de l’ensemble d’une société.

Sébastien Colin

Depuis la reprise de leurs pourparlers au milieu des années quatre-vingt, les relations entre la Chine et la Russie – qui était encore l'Union soviétique lors de cette relance – sont particulièrement dynamiques. Sur le plan international, les deux pays possèdent en effet plusieurs points de vue qui convergent. Ces préoccupations communes ont abouti à la signature d'un partenariat stratégique en 1997, puis à celle d'un nouveau traité d'amitié en 2001. La complémentarité qui règne entre les deux pays dans les secteurs de l'énergie et de l'armement rend également la coopération dynamique. Cependant, cette alliance n'est pas sans limites. Principalement visés par elle, les Etats-Unis ont largement les moyens de la court-circuiter, comme ils l’ont fait juste après les attentats du 11 septembre 2001. Dans le domaine de la coopération, l'intensité et la structure du commerce entre les deux pays sont également insuffisantes. L'évolution du commerce durant la décennie quatre-vingt-dix a été très irrégulière et marquée par une chute entre 1994 et 1996, dont les causes principales se situent à l'échelle locale, le long de la frontière sino-russe. Après avoir été dynamique entre 1988 et 1993, l'ouverture de la frontière a provoqué l'apparition de nouveaux problèmes comme l'immigration illégale chinoise dans les régions frontalières peu peuplées de la Russie. Si cette dernière a été très mal vécue par les populations locales russes, c'est surtout la question de la rétrocession de certains territoires à la Chine, lors de la démarcation frontalière entre 1993 et 1997, qui a radicalisé les esprits, paralysant la coopération frontalière. Les gouvernements russe et chinois sont intervenus activement pour essayer d'apporter des solutions à la plupart de ces problèmes, comme le montre l'épisode du programme Tumen. Depuis, les différentes autorités des deux pays tentent de relancer la coopération frontalière, mais il subsiste encore un certain nombre de problèmes, principalement d'ordre économique, qui varient selon les régions frontalières.

Jae-Seung Lee

La coopération économique en Asie orientale a été poursuivie activement ces dernières années, en particulier depuis la crise financière asiatique. Plusieurs accords bilatéraux ou multilatéraux de zones de libre-échange ont été conclus ou sont en cours de négociation. Le rapport du Groupe de vision pour l'Asie orientale (East Asia Vision Group), récemment publié, offre des indications plus concrètes pour l'établissement d'une Communauté économique est-asiatique. La zone de libre-échange de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (AFTA) est devenue une réalité après une période de dix ans de réduction des tarifs douaniers. L'ASEAN+3 (Asie du Sud-Est, Japon, Chine, Corée du Sud) a également proposé de créer une zone de libre-échange de l'Asie orientale (EAFTA). Le Japon a signé un accord de libre-échange avec Singapour, tandis que la Chine et l'Asie du Sud-Est ont prévu de créer une zone de libre-échange d'ici dix ans. Sur le plan financier, l'initiative de Chiang Mai a permis la création d'un fonds monétaire régional, en étendant l'accord existant sur les échanges de devises à l'ensemble des pays membres de l'ASEAN, et en l'augmentant d'accords bilatéraux entre l'ASEAN et la Chine, le Japon, la Corée du Sud. Les pays d'Asie orientale ont aussi établi un mécanisme de veille de leurs performances économiques respectives. Mais il reste plusieurs obstacles au développement de la coopération économique régionale. L'hétérogénéité politique, économique et culturelle de l'ensemble des pays d'Asie orientale fait partie des problèmes structuraux. Les faibles légalisation et efficacité d'institutions régionales imbriquées les unes dans les autres rendent difficile l'approfondissement de la coopération régionale. L'instabilité interne des pays d'Asie du Sud-Est peut aussi ralentir cette coopération. La rivalité du Japon et de la Chine dans la région doit être observée de près. La coopération économique est-asiatique ira en s'accélérant dans un avenir proche. Depuis l'annonce d'accords de libre-échange entre l'ASEAN et la Chine, le Japon a cherché des alliances pour faire face à la montée en puissance chinoise, et pour maintenir sa propre influence dans la région. Les prochaines années verront l'apparition de nombreuses relations bilatérales ou multilatérales, financières et commerciales, en Asie orientale.

Françoise Aubin

L'auteur a cherché, en réunissant et en commentant cent quarante références de livres publiés sur le Tibet dans les années 1980 à 1992, à fournir un outil critique pour l'utilisation d'une littérature riche et variée, mais souvent entachée de partialité.
Les références sont données selon un ordre thématique et classées en quatre grandes parties : Les traditions de la haute culture ; Le Tibet éternel au quotidien ; Le Tibet hors de la Chine (l'avant-communisme et l'exil) ; Le face à face entre le Tibet et la Chine populaire.
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